Peigney, le fort aux bonnes affaires
Le fort de Peigney accueillait, dimanche 14 mai, son 2e vide-greniers qui a attiré la foule des grands jours. Personne n’a pas boudé son plaisir de trouver quelques petits trésors au sein de ce magnifique cadre que l’association organisatrice entretient et restaure.
Dès l’ouverture à 6 h 30, les amateurs de vide-greniers étaient devant les portes du fort Constance-Chlore à Peigney. Véritable patrimoine militaire, ce fort, situé au pied de Langres, fait l’objet de gros travaux de restauration et d’entretien conduits par l’association Le Fort de Peigney.
Et ce sont ces bénévoles qui, une fois de plus, ont retroussé les manches pour offrir un événement toujours très prisé des amateurs de bonnes affaires. Une trentaine de stands, principalement réservés par des particuliers, ont été installés dans l’enceinte du fort permettant une belle balade au chaland qui, tout en furetant, a pu admirer le travail réalisé. « Cela faisait un moment que je n’étais pas venu et c’est vraiment un site remarquable », souligne un des visiteurs du jour.
Et son voisin d’ajouter : « C’est vrai qu’ils ont fait un gros travail quand on se souvient dans quel état il était. Aujourd’hui on peut le visiter et on a une vue magnifique sur Langres ! »
Poursuivre la restauration du fort de Peigney
« Ce type d’événement nous permet de nous faire connaître et de récolter des recettes pour poursuivre notre but : restaurer, entretenir et animer ce magnifique fort », explique Bernard Stivalet, président de l’association.
Pour l’occasion, près d’une quinzaine de bénévoles étaient sur le pont pour gérer le parking, l’installation des étals et surtout la buvette-restauration. Un point essentiel de ce rendez-vous qui n’a pas désempli tout au long de la pause médiane. Les petites salles du fort ont d’ailleurs été pourvues de tables et bancs afin que les visiteurs puissent déjeuner tranquillement et dans les meilleures conditions.
Un très bon moment tant pour les visiteurs, les vendeurs du jour que pour les organisateurs.
P. Ch.