Pédopornographie : un habitant de Chaumont sera jugé en janvier
Parmi les 48 personnes interpellées dans l’affaire de contenus pédopornographique ce mercredi 16 novembre se trouve un habitant de Chaumont. Déféré au parquet le jour même, il a été placé sous contrôle judiciaire et sera jugé le 6 janvier au tribunal de Chaumont.
Ce mercredi 16 novembre, 48 hommes ont été arrêtés à travers la France, soupçonnés d’avoir téléchargé et consulté des images et vidéos pédopornographiques. Parmi eux, un a été mis en cause au parquet de Chaumont. « Il s’agit d’un habitant de Chaumont âgé de 42 ans, sans profession », déclare le procureur de la République à Chaumont, Denis Devallois.
L’accusé a été déféré au parquet mercredi 16 novembre, il a été placé sous contrôle judiciaire et sera jugé le 6 janvier. « Son contrôle judiciaire prévoit une obligation de soins et de pointer régulièrement au commissariat, ainsi que l’interdiction de tout activité avec un contact avec des mineurs », précise Denis Devallois.
Parmi les interpellés se trouve un maire d’une petite commune de Côte d’Or. Il sera jugé le 26 avril. « [Il] avait en sa possession des fichiers images et vidéos mettant en scène des mineurs de 5 à 15 ans, dans des poses suggestives, ou ayant des rapports sexuels entre eux ou avec des adultes », indique à l’AFP le procureur de la République à Dijon, Olivier Caracotch.
Jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 € d’amende
Les accusés sont âgés de 26 à 79 ans et viennent de différents horizons. « C’est Monsieur Tout Le Monde, il n’y a pas de profil-type, des chômeurs, des retraités, des gens qui travaillent », rapporte à l’AFP une source proche du sujet. Certains sont des élus locaux, des personnes travaillant pour l’Aide sociale à l’enfance (ASE), des familles d’accueil ou encore le compagnon d’un membre des forces de l’ordre.
Le code pénal stipule que le fait d’enregistrer ou de transmettre l’image ou la représentation d’un mineur lorsque celle-ci présente un caractère pornographique est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. En octobre, un policier de 25 a été condamné à deux ans de prison avec sursis pour s’être procuré des images de viols et d’agressions sexuelles de mineurs sur une plateforme d’échanges du darknet.
Les 48 arrestation résultent d’une opération d’envergure coordonnée par l’Office central de répression des violences aux personnes (OCRVP). Ce jeudi 17 novembre, certains des interpellés ont été déférés, comme l’habitant de Chaumont, alors que la garde à vue d’autres a été prolongée.
Julia Guinamard