Pêche électrique : un inventaire réalisé dans le ruisseau des Fabriques
Jeudi 15 juin, en début d’après-midi, sept intervenants de la Fédération de pêche de Haute-Marne, accompagnés de dix membres de l’Aappma du Vairon éclaronnais, se sont rendus au ruisseau des Fabriques pour y mener une pêche électrique d’inventaire. Une opération identique avait été lancée en 2018. Elle a été décalée d’une année en raison du niveau d’eau trop bas en 2022.
« Le but est de voir s’il y a de l’évolution. C’est un suivi au niveau départemental. C’est une station qui a déjà été échantillonnée deux fois. On crée un champ électrique sur environ 80 m afin de capturer les poissons, qui sont attirés », détaille Martial Gil, responsable technique au sein de la Fédération départementale de pêche.
Pêche électrique : une technique inoffensive
Le comportement des poissons est modifié dans un champ électrique. En effet, le courant agit sur les fibres nerveuses comme excitateur ou inhibiteur, selon la position du poisson. La pêche électrique demeure la seule méthode inoffensive pour le poisson.
Cet inventaire permet d’estimer le peuplement en quantité par espèce et la qualité des milieux aquatiques puisque les poissons en sont des indicateurs. Chevesnes, goujons, vairons, chabots, gardons, écrevisses signal, perches et une vandoise ont été pêchés. « Il y a aussi certainement du brochet même si l’on n’en a pas pris. Ce que l’on peut remarquer, c’est que les poissons sont en plus faible quantité qu’en 2018. Pas de truites ni truitelles non plus alors que douze avaient été prélevées il y a cinq ans. En termes d’habitat, c’est quand même homogène », souligne Martial Gil.
Les poissons ont été triés par espèce, comptés puis mesurés et pesés. Et enfin, bien entendu, remis à l’eau.