Patrick Gasman (Chaumont VB 52) : « Etre N°1 ne suffit pas ! »

Jhm quotidien : Quel sentiment vous habite au sortir de ce match ?

Patrick Gasman (central du CVB 52) : « Il nous a manqué beaucoup de choses sur cette confrontation. Je suis déçu qu’on ait si mal débuté la rencontre. On est pas entré dans le match comme on le fait habituellement. Je pense que mentalement, nous n’avons pas pris ce duel par le bon bout. On doit faire beaucoup mieux. Peut-être qu’on a cru que ce serait plus facile d’affronter une équipe de Toulouse qui est positionnée en bas de classement. Mais notre statut de leader ne nous garantit rien. Etre N°1 dans ce championnat n’est pas suffisant. Il faut se battre plus et mieux que ce que nous avons fait ce samedi une fois sur le terrain. »

jhm q : L’élimination en coupe d’Europe était-elle encore dans vos têtes ?

P. G. : « Personnellement, l’élimination face à Belchatow était derrière moi. Je n’ai pas fait une fixation sur cet échec et dès le lendemain, je suis passé à autre chose. On a travaillé pour préparer ce match à Toulouse, et je pense qu’on l’a bien fait. Mais une fois dans le jeu, on n’a pas réussi à appliquer ce que l’on voulait faire. C’est frustrant. »

jhm q : Le point glané est-il important ?

P. G. : « C’est vrai que notre réaction après la perte des deux premières manches est plutôt intéressante. Mais on ne gagne pas un match en deux sets, il faut en remporter trois, et samedi, on ne l’a pas fait, en s’inclinant une fois de plus au “tie-break” ! Pour moi, je ne peux pas me satisfaire de cela. On a un groupe assez solide pour rebondir vite. Et il faudra le faire chez nous face à Sète le prochain week-end. »

jhm q : Comment qualifieriez-vous la Ligue A que vous découvrez ?

P. G. : « J’aime beaucoup le championnat français. Je ne dispute que ma deuxième saison en tant que professionnel et après une expérience au Brésil, je peux dire que la Ligue A est vraiment différente. Après notre match à Toulouse, on est encore mieux placé pour savoir qu’en France, les trois derniers du classement peuvent battre le trio de tête. Ce n’est pas le cas au Brésil. J’aime beaucoup cette compétition en France. »

jhm q : Vous êtes-vous habitué à votre vie chaumontaise ?

P. G. : « Je suis bien à Chaumont et la vie en Haute-Marne me plaît. Mais c’est surtout travailler au sein de ce groupe fantastique qui me motive. Que ce soit avec les joueurs ou avec le staff, je sais qu’ici, je vais encore progresser. »

Recueillis par L. G.