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Pas de chance pour le Team enduro passion

Les pilotes du Team enduro passion et leur assistance, 
n’ont pas chômé, en Bretagne.

Samedi 27 et dimanche 28 août, Killian Adroin, Noa Quinzeling, Corentin Duveaux et Paul Guillaume, quatre pilotes du Team enduro passion ont participé à l’Armorikaine 24 h de Bretagne.

Le samedi ont eu lieu les essais. Killian Adroin prend le départ et réalise le 9e temps parmi les élites. Corentin Duveaux, qui a pris le relais, roule parfaitement pendant deux tours. Puis c’est au tour de Paul Guillaume. Il fait deux tours, mais quand il est rentré, il constate que la moto cale et manque de puissance. Ils décident de commencer à démonter, et là, ils constatent que la poussière est partout et que le moteur est HS. C’est parti pour 2 h 30 de mécanique pour changer les pièces HS (ils n’ont pas le droit de changer le moteur complet). Ils doivent être rapides car ils doivent faire un tour par pilote pendant les essais de nuit. Mission accomplie : la moto redémarre avec son moteur neuf. Un quart d’heure avant les essais nocturne, ils bouclent leurs quatre tours pour valider la participation et ne pas prendre de risque. 

Le moteur rend l’âme

Le dimanche matin, c’est leur tour chrono de qualification. Noa Quinzeling est très rapide, mais chute, perd une quinzaine de secondes mais termine à la 22e place de la pole. Le boulot est fait. A 15 h, c’est le départ. Killian Adroin part vite et boucle trois tours en 25e position. Corentin Duveaux repart pour trois tours, rentre à la 22e place. Paul Guillaume repart le couteau entre les dents, prêt à en découdre. Il réalise une superbe remontée sur quatre tours, jusqu’à la 16e place. C’est au tour de Noa Quinzeling, le pilote le plus rapide. Il fait une “remontada” jusqu’à pointer à 2 h 30 de course à la 11e place scratch et la 4e place en national ! 

Mais toutes les bonnes chose ont une fin. Ils attendent le passage sur la ligne pour son troisième tour, mais il n’arrive pas… Il est à un kilomètre des stands, en train de pousser. Le moteur est encore une fois cassé. Les mécanos prennent le relais et pratiquent une opération à cœur ouvert, il reste un piston : tout le monde y croit. Mais une fois ouvert, c’est la désillution : tout est fondu, le moteur ne reprendra pas vie. Les quatre pilotes ont suivi le reste de la course en spectateurs, en scrutant les façons de faire des autres équipes pour apprendre davantage sur ce sol si particulier. Certes, ils ont perdu sur la piste, mais ils ont appris et surtout fondé une équipe pour l’avenir, qui reviendra encore plus forte.

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