Paroisse Saint-Bernard : une assemblée générale en présence de l’évêque
L’assemblée générale de la paroisse Saint-Bernard s’est déroulée à Colombey, mercredi 21 février, en présence de Mgr Joseph de Metz-Noblat, évêque de Langres, et des abbés Bernard Auvigne et Gérard Fusili.
L’évêque de Metz-Noblat, qui présidait l’assemblée, s’investit pour son diocèse en supervisant les actions de toutes ses équipes pastorales. La paroisse Saint-Bernard compte 2 500 habitants pour 23 villages, de Blaise à Vaudrémont en passant par Colombey et Maranville. Si l’on déplore actuellement un manque de “personnes relais” pour chacun des villages de la paroisse, quinze en sont néanmoins pourvus. Parmi elle, Monique Delacroix. Depuis plus de 20 ans, elle a pour charge d’organiser les funérailles des habitants de la vallée de la Blaise, soit douze villages au total. Un travail bénévole qui permet de remédier au manque de prêtres. Car un enterrement prend beaucoup de temps. Il faut être également formé et savoir accompagner les familles des défunts. L’abbé Fusili ne peut pas remplir cette mission seul, bien qu’il soit régulièrement secondé par le père Auvigne, qui a pris sa retraite mais continue d’être très actif dans la paroisse malgré son âge, qu’il s’agisse des obsèques, des messes ou des cérémonies. Le constat est donc unanimement partagé : « Il va falloir commencer à réfléchir à la question de la formation d’autres personnes, ou tout du moins dans un premier temps essayer de demander de l’aide, demander à être assisté matériellement », a indiqué l’évêque de Langres. Une recommandation approuvée par Marie-Andrée Reteux, qui anime les séances de catéchisme dans les trois paroisses, soit dans 61 villages : « Je pense que le loupé, ça a été d’accepter une mission en étant seul. On forme une équipe donc il faudrait pouvoir être au moins deux dans chaque domaine ». Après une discussion sur la désaffection des fidèles – on compte environ huit personnes à chaque messe, et ces personnes ne se déplacent pas dans les autres villages pour assister aux autres offices -, le vicaire a apporté quelques nouvelles encourageantes du diocèse : « Ne désespérons pas, nous avons un frémissement actuellement. J’ai baptisé 30 adultes cette année et sept jeunes m’ont demandé à l’être. Depuis l’épidémie de Covid, les gens se mettent à réfléchir et à chercher un sens à leur vie, au-delà de la mort. Ils se posent des questions philosophiques et existentielles ».