Les Marnavalaises parées au combat !
L’une des grandes échéances de la saison aura lieu ce samedi 28 mai (9 h) : les championnats de France 1ere Division par équipes, au dojo du Grand Dôme de Villebon-sur-Yvette (Essonne). Neuf Marnavalaises défendront les chances haut-marnaises, au cœur d’un plateau de 40 équipes.
Voilà dix-neuf saisons consécutives que le Judo club Marnaval – Saint-Dizier joue au plus haut niveau national. Ce samedi 28 mai, ce sont les féminines du club marnavalais qui iront se mesurer aux meilleures formations de l’Hexagone. Tout se passera au dojo dit du Grand Dôme, à Villebon-sur-Yvette. Clément Legoux, l’entraîneur des Marnavalaises, le dit clairement : « ça ne rigole pas ! On va y affronter les 40 meilleures équipes de France. Mais on a de bons atouts pour y faire de belles performances. » Les atouts, parlons-en : elles seront neuf pour défendre les couleurs de Marnaval. En premier lieu, deux combattantes expérimentées : Mélanie Legoux-Clément, en qualité de capitaine, et Nawaliatou Babio, chez les -52 kg. Célia Lebel prendra par aux combats en -57 kg, tandis que Margaux Silvestri concourra en -63 kg. Elisa Nancey, venue du JC Nancéen, viendra renforcer les rangs haut-marnais dans cette catégorie. Une autre nouvelle venue à Marnaval, Anaïs Viaud (transfuge de Pont-à-Mousson), est inscrite en -70 kg. Enfin, en +70 kg, seront sur les tatamis Morgane Duchesne et Sofia Ouali. L’une des grandes forces des judokas de Marnaval, c’est le sol. « Nous sommes connus pour être forts à ce niveau-là » relate Clément Legoux. « C’est sur ce terrain que nous pourrons faire jouer l’expérience de Mélanie (Legoux-Clément) et Nawaliatou (Babio). »
« Esprit d’équipe »
Seulement, pour ces championnats de France D1 par équipes, la technique ne sera pas le facteur déterminant, dans l’optique de jouer les premiers rôles. Marnaval, sur ses dix-neuf participations consécutives, a déjà été capable de renverser les plus grosses écuries. L’entraîneur Clément Legoux a identifié un axe de travail qui réside, non pas dans le corps, mais dans les têtes. « L’avantage que nous avons, à Marnaval, c’est que les filles s’entendent toutes à merveille et sont amies dans la vie hors du sport. Nos combattantes moins expérimentées suivent les locomotives Legoux-Clément et Babio, qui les tirent vers le haut. C’est grâce à une grande cohésion que l’esprit d’équipe peut faire la différence. »
Le coach des féminines a bien identifié les adversaires les plus costauds. Une grande partie des 40 équipes en lice sera issue de la région parisienne, dont deux redoutables : Le Paris Saint-Germain et l’Etoile Sport de Blanc-Mesnil. Celles-ci ont à la fois un luxe, mais aussi un point faible.
« Comme certaines écuries ont de gros moyens, elles peuvent mettre au repos leurs meilleurs atouts. Nous ne pouvons pas nous le permettre, alors que Mélanie a un tournoi en Géorgie bientôt. Mais les grosses formations, on peut les renverser : elles ont beau aligner des combattantes plus performantes, c’est leur cohésion qui leur fait défaut. Et c’est ce qui nous a permis de performer de nombreuses fois. »
En 2021, le JC Marnaval avait achevé ces championnats de France par équipes au 9e rang. Alors, pour cette édition 2022, pourquoi pas mieux ?
Bastien Dauby
b.dauby@jhm.fr