L’orage sinistre la commune de Bannes
L’orage qui s’est abattu mercredi 12 juillet avant 1 heure du matin a fait beaucoup de dégâts à Bannes qui s’est trouvée dans un couloir. Toitures abîmées, vitraux de l’église cassés, voitures cabossées et végétation hachée, tel était le constat au petit matin d’un nuit agitée.
L’orage s’est concentré dans un couloir situé entre la commune de Peigney et de Bannes jusqu’au lac de Charmes. De part et d’autre de ce couloir, l’intensité était moindre occasionnant moins de dégâts.
Un premier orage est arrivé vers 20 h 30, sans grande activité. « On a eu des bourrasques de vent, rien de phénoménal. Ça tournait autour de la commune depuis un moment. Je pensais alors que comme d’habitude ça passerait à côté car on est protégé par le lac de Charmes » commente Fabrice Maréchal, maire de Bannes.
Une seconde vague orageuse est arrivée peu avant 1 h du matin mercredi 12 juillet. Et là, ce n’était plus du tout la même chose. Au vent violent, la pluie très forte, la grêle en masse, se sont abattus sur la commune et dans ce couloir. Les cultures sur la D74 entre Langres et Bannes sont totalement broyées. Un champ de tournesol magnifique la veille était totalement haché. Les parcelles de céréales qui n’avaient pu être moissonnées la veille sont détruites. Les dégâts sont lourds pour les exploitations agricoles avec pour certaines, cent pour cent de dégâts.
La végétation hachée par l’orage
A Bannes, de nombreux arbres ont été déracinés ou étêtés. « Avec des habitants de la commune, nous avons pris les tronçonneuses pour retirer les branches et les arbres qui barraient la route. La D74 était coupée à l’entrée de la commune. Il y avait des branches sur la route de la gare. Je remercie les habitants qui ont aidé jusqu’à 3 h du matin pour que la déviation soit opérationnelle ce matin (NDLR : mercredi 12 juillet) », commente le maire.
La végétation n’est pas la seule à avoir été frappée par la grêle et le vent. Les maisons ont souffert. « La toiture de l’église a été touchée par le vent, elle se trouve dans un couloir. Environ 20 m2 de tuiles ont disparu. Les vitraux ont été touchés également par la grêle. Ce sont des vitraux travaillés. La toiture de la mairie a certainement des tuiles en moins car le locataire du logement communal m’a informé qu’il pleuvait à l’intérieur », indique Fabrice Maréchal.
Un pignon d’un bâtiment en ruine s’est écroulé sur la route de la rue de la gare.
Pour l’instant Fabrice Maréchal n’a pas encore décidé s’il devait demander l’inscription de sa commune en catastrophe naturelle. Il attendait un retour de la préfecture.
Ph. L.