Ophélie Petiot peut bien faire sa thèse
Nous l’avions rencontrée au printemps dernier (lire notre édition du 19 mai 2022). La Bragarde Ophélie Petiot nous avait sollicités car elle se retrouvait dans une situation assez incroyable : la jeune professeure agrégée de géographie, enseignante au collège Jules-Vallès de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) voyait sa demande de mise en disponibilité pour recherches être refusée par l’académie de Créteil. Un refus qui mettait en péril la carrière de l’enseignante, qui avait trouvé à la fois un sujet de thèse – Les entreprises de l’industrie agroalimentaire en France et leur réindustrialisation : un levier pour la souveraineté alimentaire française - et un financement pour les trois ans à venir auprès de l’Université de Reims. Ce n’est qu’à la mi-juillet que le rectorat de Créteil a accédé à sa requête. « Le rectorat a fini par lâcher, tardivement, mais l’essentiel est désormais que mon objectif est atteint, j’ai pu démarrer ma thèse, c’est un grand soulagement », se réjouit Ophélie Petiot. Qui a donc pu rejoindre juste à temps l’équipe de quatorze chercheurs du projet de recherche Iretra (Innovation, réindustrialisation des territoires et transformation du travail) de l’Agence nationale de la recherche, dès le début du mois de septembre.
N. F.