On veut tout savoir de Franco Massimino
Le libéro argentin du Chaumont VB 52 Haute-Marne est arrivé en Haute-Marne à l’été 2019 et s’est très rapidement accoutumé à la vie française. Très sociable dans son métier mais également au quotidien, Franco s’est prêté au jeu des questions décalées avec plaisir… et en français.
Quel est votre meilleur souvenir ?
« Il n’y a pas plus beau souvenir que la naissance de mes deux garçons. La famille unie et heureuse : c’est sacré pour moi ! »
Quelle est votre plus grande déception ?
« Lors de ma dernière saison en Argentine, juste avant d’arriver à Chaumont, je dispute la finale du championnat, avec Osniel (Mergarejo, son coéquipier à Chaumont aujourd’hui) et nous abordons le cinquième et dernier match décisif pour le titre en confiance. On mène deux sets à zéro et “21-18” dans le troisième, mais on va finalement perdre la rencontre en cinq sets, et donc le titre. »
Quel est votre plus grand rêve ?
« c’est plus un souhait : que ma famille reste unie et heureuse, que tout le monde soit en bonne santé et sportivement que je continue ma carrière le plus longtemps possible.
Quel votre passe-temps favori ?
« La pêche ! Quand j’étais petit, j’allais tous les week-end à la pêche avec mon père. Ce sont de très bons souvenirs. Mais je n’ai pas encore eu l’occasion d’aller pêcher depuis que je suis à Chaumont, sauf une fois dans le canal. »
Quelle est votre plus grande qualité ?
« La joie de vivre ! Je pense être d’un caractère joyeux. J’essaie d’être aimable… et travailleur. »
Quel est votre plus grand défaut ?
« Parfois, je m’emporte assez vite, mais je redescends également très rapidement. En quelques minutes, c’est terminé. (Il réfléchit). Mais le mieux pour cela, c’est de poser la question à ma femme (rire) ! »
Avez-vous une idole ?
« J’adore Marcelo Bielsa (entraîneur argentin de football). J’aime sa façon de faire jouer ses équipes, et son approche du foot. Mais j’ai également beaucoup d’autres sportifs que j’apprécie beaucoup. »
Quel est votre plat préféré ?
« L’Asado ! C’est une spécialité argentine qui se résume en un barbecue mais très animé, avec du monde. Tous les Argentins adorent ce moment. Personnellement, j’aime également beaucoup préparer ce rendez-vous pour la famille ou les proches. C’est un rituel chez nous. »
Quel est votre chiffre préféré ?
« Le 19, car c’est le numéro que je portais lors de ma deuxième année comme professionnel. C’est lors de cette saison que j’ai commencé à passer titulaire. L’un de mes fils devait également naître entre le 17 et le 22 septembre et il est arrivé le 19. Le médecin a alors exigé que je lui donne un de mes maillots pour la naissance, et je le lui ai bien sûr offert. »
Messi ou Maradona ?
« Lionel Messi sans hésiter. Au-delà du joueur, c’est une personne que j’apprécie humainement. Il est loin de la vie tumultueuse qu’a vécue Diego Maradona et qui me gêne un peu. »
Campagne ou ville ?
« Petite ville, comme Chaumont ! J’ai habité durant dix ans à Buenos Aires (capitale de l’Argentine) et ce n’était pas facile. Les grandes villes, c’est bien pour le tourisme et les visites, pas pour y vivre. »
Télévision ou lecture ?
« Il y a quelques années en arrière, j’aurais dit lecture. Lorsque j’étais en sélection, je passais beaucoup de temps à lire. Aujourd’hui, avec les enfants, c’est plus télévision ! »
Réception ou défense ?
« Une défense réussie apporte plus de fierté. Cela peut changer le cours d’un match. Pour un libéro, la fiabilité en réception est plus un devoir. »
Club ou sélection ?
(Il réfléchit longuement) « La sélection reste quand même l’aboutissement pour tout sportif. Ce n’est plus une question d’argent, d’ailleurs il n’y en a pas en Argentine pour l’équipe nationale. Mais on porte le maillot de notre pays. On représente notre pays. »
Championnat du monde ou Jeux olympiques ?
« Jeux Olympiques ! C’est le rassemblement de tous les sportifs et de toutes les disciplines. Ça possède une aura particulière. »
Propos recueillis par Laurent Génin