“On veut tout savoir” avec Kader Rahim
Capitaine de Dunkerque, en Starligue, le Bragard Kader Rahim, qui rentre du Mondial en Egypte avec l’Algérie, s’est prêté au jeu des questions décalées. Qui tournent souvent autour du sport.
Ton plus grand souvenir ?
« La victoire de l’Algérie en coupe d’Afrique des nations, chez nous, en 2014. Il y avait 20 000 personnes dans la salle, 30 000 dehors, et c’était un vrai beau moment de communion. »
Ta plus grande déception ?
« La défaite en finale de coupe de France contre Chambéry dans un Bercy à guichets fermés. Il y avait la moitié de la salle remplie de Dunkerquois. Même si cela a été un match à oublier, avec une première période catastrophique. »
As tu une idole ?
« “Zizou” (Zinedine Zidane). La légende. Le joueur, l’entraîneur. L’un des meilleurs joueurs de tous les temps. Il a gagné sur et en dehors du terrain. C’est la grande classe et un homme humble vu son palmarès. »
Ton plus grand rêve ?
« Les Jeux olympiques. C’est le rêve d’une vie. J’ai fait la coupe d’Afrique des nations, le championnat du monde, une finale de coupe de France, le championnat de France pendant dix ans. Cela serait l’apothéose. »
Ta plus grande qualité ?
« L’abnégation, le courage. Je ne lâche rien. »
Ton principal défaut ?
« Du coup, peut-être le fait de trop en vouloir des fois. »
Le plus beau cadeau reçu ?
« La médaille d’or à la CAN 2014. En plus, je suis élu meilleur demi-centre de la CAN. Et le trophée avec l’Algérie. »
Ton plat préféré ?
« Le couscous de ma maman. »
Plutôt lève-tôt ou couche-tard ?
« J’ai une vie de sportif bien réglée. Je suis donc lève-tôt et couche-tôt. »
Survêtement ou belles fringues ?
« Je suis le plus souvent en survêtement, mais cela fait du bien de changer et de porter une chemise, un pantalon. »
Pessimiste ou optimiste ?
« Optimiste. A 2 000 %. Comme je l’ai dit plus haut, je ne lâche rien. »
Campagne ou ville ?
« La ville. En tout cas pour le moment. J’aime quand ça bouge. »
Karabatic ou Hansen ?
« Karabatic. Même si Hansen est aussi un très grand joueur. C’est un mutant, une légende, et cela reste quelqu’un de humble et très respectueux. Il faut deux jours pour égréner son palmarès (rires). »
Saint-Dizier ou Dunkerque ?
« Saint-Dizier. C’est mon fief. J’ai ma famille, mes amis. Je suis très attaché à cette ville que je représente sur les gros événements. Et j’espère pouvoir redonner quand je serai en retraite. »
Joueur ou capitaine ?
« Les deux. Mais je reste joueur à la base. Le brassard, que j’ai à Dunkerque, ce n’est pas le plus important. Ce qui compte, c’est de se faire entendre dans le groupe, aux temps morts. »
Propos recueillis par Nicolas Chapon