« On peut se tuer et tuer sur la route »

Lorsque la journée a débuté, elle s’est ouverte sur une terrible annonce : la mort d’une Haut-Marnaise sur une route nationale, dans la matinée, près de Joinville. « On peut se tuer ou tuer sur la route », a rappelé Denis Devallois, procureur de la République, avant de signer, ce mercredi 24 mai, le document général d’orientations 2023-2027 qui définit les opérations de prévention et de contrôle à mettre en oeuvre pour lutter contre l’insécurité routière.

Conséquences

Dans la cour et dans les salles de la préfecture, différents ateliers ont été proposés à des élèves par des intervenants de sécurité routière pour les sensibiliser aux dangers de la route, surtout quand ceux-ci sont augmentés par l’abus d’alcool, la consommation de stupéfiants ou une baisse de vigilance. « J’espère que ces ateliers vous auront interrogé sur vos pratiques et celles de vos proches », a déclaré la préfète, Anne Cornet, en s’adressant à ces jeunes. Lequels ont notamment pris connaissance du témoignage d’une jeune femme, accidentée avec un conducteur qui était alcoolisé et qui, aujourd’hui encore, souffre des conséquences d’un drame dont elle sait qu’il aurait pu être évité. C’est le message qu’elle a tenu à faire passer à ces élèves. 

 L. F.