Jumelage Langres-Montréal : « On espère aller jusqu’au bout ! »
Président de l’association Langres-Montréal-Québec, Jean-Paul Pizelle se réjouit de la demande de jumelage avec la mégalopole cofondée par la Langroise Jeanne Mance.
Pour Jean-Paul Pizelle, c’est évidemment une immense satisfaction. Président de longue date de l’association Langres-Montréal-Québec Centre culturel Jeanne-Mance, auteur d’une biographie de référence sur Jeanne Mance, la Langroise qui a cofondé, dans les années 1640, la ville de Montréal, il ne peut que se réjouir de la demande de jumelage qui a été formulée, le 9 août, par la ville de Langres.
« Quand on demande la main de Montréal, on espère aller jusqu’au bout ! », lance-t-il, ravi que le pas ait été franchi. « Il fallait que cela vienne du politique. Nous avons la chance, actuellement, d’avoir une municipalité qui croit en un jumelage. Anne Cardinal m’avait parlé de cette ambition avant même son élection », note Jean-Paul Pizelle en n’oubliant pas que, auparavant, Didier Loiseau avait, lui aussi, effectué une tentative finalement avortée. « Il avait joué de malchance. Il était parvenu à tisser une très bonne relation avec le maire de Montréal d’alors, qui devait venir à Langres. Malheureusement, celui-ci a dû démissionner en raison d’un scandale ».
Jean-Paul Pizelle tient également à préciser que l’association Langres-Montréal-Québec a évidemment été étroitement associée aux préparatifs discrets de l’initative. Pour rappel, avant que Nicolas Fuertes, adjoint au Tourisme, ne vienne en personne à Montréal au début du mois, le maire, Anne Cardinal avait missionné deux Montréalais, Gilbert Lévesque, citoyen d’honneur de la Ville de Langres, et le docteur Jean-Luc Malo, pour mener une « exploration » auprès des élus de Montréal. C’est Jean-Paul Pizelle qui, en réalité, a orienté la municipalité langroise vers eux. « Nous connaissons Gilbert Lévesque depuis longtemps. Quant au docteur Malo, il est venu ce printemps à Langres, où Jean-Pierre Cardinal et Monique Béchereau l’ont reçu au nom de l’association ».
N. C.