Raphaël Corre (passeur du CVB 52) « On a trop respecté cette équipe ! »
Thalès Hoss (libéro du CVB 52) : « On aurait pu gagner ce match ! Mais on a commis plus d’erreurs que ce que nous faisons habituellement. L’opposition était également d’un haut niveau. On a aussi dû faire face à un scénario inhabituel avec la perte des deux premiers sets. Ce qui est encourageant, c’est que cela ne nous a pas minés moralement. Notre réaction pour pousser cette équipe de Belchatow au “tie-break” est vraiment intéressante. Dommage que nous n’ayons pas réussi à garder plus de fiabilité en réception dans cette manche décisive : c’est ce qui a fait la différence sur la fin de match. On s’est néanmoins donné la possibilité d’aborder le match retour avec confiance. On sera chez nous, dans un gymnase où nous avons nos repères et nos supporters : le contexte sera différent et certainement un peu plus favorable. Avant tout ça, on a un voyage retour à effectuer et à digérer, ainsi qu’un match contre Poitiers à préparer, pour poursuivre notre marche en avant en championnat. »
Adrian Aciobanitei (réceptionneur/attaquant du CVB 52) : « On n’a pas bien débuté la rencontre. On a été dominés dans les deux premiers sets et pourtant, au final, on ne les perd que par deux points d’écart. Ça voulait dire tout de même que nous n’étions pas si loin que cela. Quand notre jeu s’est mis en place, on est revenu à deux sets partout. Je suis forcément frustré de repartir sans la victoire, car je suis moi-même coupable en réception dans le “tie-break”. Je m’en veux, mais ce n’est pas fini. On donne rendez-vous aux Polonais chez nous où nous avons les moyens de renverser la situation. La coupe d’Europe est aussi un moyen de faire grandir notre équipe. »
Raphaël Corre (passeur du CVB 52) : « On a un peu trop respecté cette équipe au coup d’envoi. C’est une formation composée de grands noms du volley mondial que l’on a un peu trop regardé jouer. Ce qui est important, c’est d’avoir réagi après les deux premiers sets. Grâce à notre retour dans le match, on s’est donné les moyens de croire en nos chances. Belchatow n’est pas intouchable. On est capable de rivaliser avec elle et il nous faudra le montrer chez nous dans une semaine. Il ne faut pas se voiler la face : cette équipe reste favorite face à nous. Une fois sur le terrain, c’est le jeu qui décide. On doit gagner chez nous, qu’importe le score, pour la qualification : on y croit. »
Filippo Lanza (réceptionneur/attaquant de Belchatow) : « C’est une victoire importante pour nous, car on restait sur une série de défaites en championnat. Ça fait du bien de renouer avec la victoire. Mais on sait que rien n’est fini. Après deux sets que nous avons relativement bien maîtrisés, Chaumont a prouvé que c’était une équipe de haut niveau. Son parcours en France, avec une seule défaite en Ligue A, le prouve. Mais, pour nous, cette coupe d’Europe n’est pas prise à la légère. Il nous faut aller le plus loin possible. C’est pourquoi j’ai hâte de revenir à Chaumont dans une semaine. Je garde un très bon souvenir de mon court passage en Haute-Marne. Je reverrai avec plaisir certaines personnes que j’ai connues là-bas. Sans oublier le nouveau gymnase dont on m’a dit le plus grand bien et qu’il était magnifique. Ici à Belchatow, je retrouve d’ailleurs un peu le climat familial de Chaumont. C’est assez plaisant ! »
Propos recueillis par Laurent Génin