On a testé pour vous : Apprendre à reconnaître les oiseaux du Der…
Mercredi 5 février, dans l’après-midi, la LPO (Ligue de protection des oiseaux) organisait un après-midi ludique autour des oiseaux migrateurs : apprendre à le reconnaître et tester nos connaissances. Nous nous sommes pliés au jeu.
A force d’écrire des articles sur la biodiversité du Der, lorsqu’on a vu que la LPO proposait une animation autour des oiseaux du lac, on s’est dit «Pourquoi pas essayer ?». Après tout, depuis le temps, on devrait être capable de reconnaître quelques animaux, en plus des canards, des grues cendrées et des oies.
Nous voilà donc, en présence d’une bonne vingtaine de personnes, dans les locaux de la LPO, mercredi après-midi. Le public est essentiellement constitué de familles, qui profitent des vacances pour découvrir des choses tout en s’amusant. Les visiteurs sont répartis en cinq groupes : hirondelles rustiques, grues, milans noirs, sarcelles d’hiver et barges à queue noire. Afin de ne pas déranger les groupes, je ne m’inclus dans aucun groupe et fais les exercices de mon côté, de manière amusée.
Chacun a une carte correspondant à son oiseau. Laurine Simon, animatrice de la LPO, présente les règles du jeu. «Si vous répondez correctement aux questions et que vous faites bien les ateliers, vous avancez votre pion (en forme d’oiseau) et le premier arrivé au lieu de destination sur la carte gagne.» Attention… c’est parti ! (lire notre encadré)
Parmi les ateliers, il y avait celui où il fallait lire une bague attachée à une patte d’oiseau. Après un questionnaire et des ateliers d’observation, nous voilà dehors. Des oiseaux en papier sont accrochés dans la cour et nous devons, à l’aide d’une feuille, retrouver leurs noms. Petite fierté personnelle avec un sans faute, où je reconnais le moine domestique, la mésange à longue queue, la mésange bleue, le corbeau freux et le verdier d’Europe. Adultes et enfants, tous les visiteurs se délectent de cet exercice. Puis nous voici en route vers la digue de Chantecoq, jumelles et longue-vue en main, pour observer les vrais oiseaux. Cygnes, grandes aigrettes, oies, grues, canards, c’est un joyeux petit monde qui s’offre à notre vue. Là encore, nous devons les identifier. On n’a pas vu le temps passer et nous serions tous restés volontiers une partie de la soirée. Mais il faut bien rentrer. Deux choses sont sûres : nous nous sommes tous amusés et nous reviendrons aux ateliers avec plaisir.
Carole Pontier
Le saviez-vous ?
A quoi sert le gésier ? C’est un petit muscle que possèdent les oiseaux et qui leur permet de broyer les graines. Pour l’entretenir, de temps à autre, ils avalent des cailloux et les broient avec leur gésier.
Combien de moustiques par jour une hirondelle rustique peut-elle manger ? Jusqu’à 800 !
Pourquoi sont-elles en danger ? Les insectes qu’elles mangent ont été exposés aux produits chimiques. Les hirondelles pondent ensuite des œufs, qui n’écloront peut-être jamais.
Chez certaines espèces d’oiseaux migrateurs, le mâle reste dans le pays d’origine, pourquoi ? Pour surveiller le nid.
Pourquoi les hirondelles se mettent-elles sur les câbles électriques ? Pour partir toutes ensemble.