« On a fait le minimum ! »

JHM Quotidien : Quel sentiment prédomine au sein du groupe au sortir de ce match à Montpellier ?

Pierre Bouleau (libéro du CVB 52) : « On était venu pour prendre au moins un point en vu de préserver notre deuxième place au classement en fin de saison régulière : c’est fait ! Ce soir, on a fait le minimum ! C’est peut-être aussi pour cela qu’il y a une légère amertume juste après le coup de sifflet final, mais avec une victoire contre Toulouse la semaine prochaine, on conservera notre rang. C’est très important d’aller au bout de ce challenge, car cela validera définitivement une place européenne pour le club. Ce qui, après la première phase, serait déjà un bel objectif d’atteint. »

JHM Q : Comment expliquez-vous cette baisse de régime entrevue dans le quatrième set ?

P. B. : « Je pense que le match s’est essentiellement joué dans le secteur “service/réception”. Dès que l’une des équipes prenait le pas sur l’autre dans ce domaine, le scénario tournait en sa faveur. Après la perte du troisième set, les Montpelliérains ont su se ressaisir. Peut-être même que la sortie de l’Argentin Nicolas Lazo les a plus galvanisés que déboussolés, malgré une composition tactique recomposée. Ils nous ont mis de la pression et on a commencé à faire plus de fautes directes. Ils ont repris confiance et sont allés au bout avec cette détermination. »

JHM Q : C’est votre première défaite au “tie-break”. Cela vous touche-t-il ?

P. B. : « Non, pas plus que cela. On est resté confiants malgré notre mauvais départ dans ce dernier set, mais ils se sont montrés plus conquérants. Ce revers reste anecdotique, puisqu’en fin de compte c’est nous qui en gardons le bénéfice au classement.. »

JHM Q : Il reste tout de même à confirmer devant Toulouse…

P. B. : « Et croire que cela sera facile est une erreur. Même si Toulouse n’a plus grand-chose à jouer en cette fin de saion régulière, c’est une équipe qui va vouloir préparer au mieux sa deuxième partie de championnat. Ils n’ont rien à perdre chez nous et vont tout donner pour terminer sur une bonne note. On devra être prêts à 300 % pour ne pas trébucher sur cette dernière marche. Il ne faut surtout pas se focaliser sur la différence qui existe entre les deux équipes au classement. Tous les adversaires dans cette compétition sont capables de donner du fil à retordre aux mieux classés. A nous, chez nous, devant notre public, de terminer le travail proprement. Cela nous permettra ensuite de nous projeter vers la suite avec plus de confiance. »

Recueillis par L. G.