Olivier Rouyer : « une forte émotion ! »
Aujourd’hui chroniqueur sur la chaîne L’Equipe, Olivier Rouyer est, depuis longtemps, l’un des membres éminents du Variétés club de France. Complice de Michel Platini sur les terrains dans la fin des années 70 avec l’AS Nancy Lorraine, il a notamment remporté la coupe de France en 1978, mais a également évolué sous les couleurs de l’ECAC Chaumont lors de la saison 1974/75, prêté par le club meurthe-et-mosellan.
Le Journal de la Haute-Marne : Avez-vous apprécié cette journée à Colombey-les-Deux-Eglises ?
Olivier Rouyer : « Franchement, on a connu des moments forts, notamment dans la matinée à La Boisserie. Se retrouver dans la maison du Général de Gaulle, devant son bureau où cet homme extraordinaire a dû mûrir tant de décisions importantes pour la nation et endosser de fortes responsabilités, devant cette fenêtre qui s’ouvre sur la nature haut-marnaise… Personnellement, j’ai ressenti une forte émotion. Puis poursuivre la journée par ce match si particulier sur le désormais nouveau stade Charles-De-Gaulle était une grande idée. Personnellement, cela fait cinq ans que je ne joue plus avec le Variétés, à cause de problème au genou. Mais je m’entretiens régulièrement chez moi à Nancy, en faisant de la course à pied, du vélo ou de la natation. »
JHM : Pour vous, cette visite à Colombey est un retour dans un département que vous connaissez…
O. R. : « Tout à fait. J’ai évolué une saison à Chaumont. D’ailleurs, quand je suis arrivé ce matin (dimanche) de Nancy, je suis repassé devant le stade Georges-Dodin et ça ne m’a pas laissé indifférent. C’était plaisant de revoir cet endroit, qui a été une étape dans ma carrière. »
JHM : Quels souvenirs gardez-vous de votre saison chaumontaise ?
O. R. : « Honnêtement, ça a été une saison compliquée pour moi. J’étais très jeune (19 ans) et je quittais ma famille pour la première fois. Mais bizarrement, parallèlement à cette expérience à l’ECAC qui était difficile, j’ai vécu l’un de mes grands souvenirs footballistiques avec l’équipe du… Crédit Agricole. J’étais embauché dans une agence de la banque durant cette période et avec sa “petite sœur” de Langres, on avait formé une équipe pour disputer le championnat de France du Crédit Agricole que l’on avait remporté. Je me souviens d’une grande joie en compagnie des deux directeurs de la banque, dont Michel Andriot aujourd’hui décédé. Ce sont des grands souvenirs que certains qui liront peut-être vos lignes dans le JHM se remémoreront également. »
Propos recueillis par Laurent Génin