Commentaires (0)
Vous devez être connecté à votre compte jhm pour pouvoir commenter cet article.

Offre de soins dans le centre et sud Haute-Marne : on en sait plus sur le rôle de chaque hôpital

Suite à une récente réunion, l’Agence régionale de santé fait un point d’étape sur le projet de réorganisation de l’offre de soins dans le centre et le sud de la Haute-Marne. On en sait plus sur le rôle de chaque hôpital à Chaumont, Langres et Bourbonne-les-Bains.

Le mardi 24 octobre, les établissements de santé du Centre Sud Haute-Marne, le CHU de Dijon, l’ARS, la Préfecture, le Conseil Départemental et les maires des villes concernées se sont réunis, à Chaumont, pour faire un point d’étape sur l’avancement du projet d’offre de soins du Centre Sud Haute-Marne. Il fut en particulier question du projet de construction de deux nouveaux hôpitaux à Langres et Chaumont. Suite à cette réunion, l’Agence régionale de santé a communiqué ce mercredi 8 novembre sur l’état d’avancée du projet. « Le travail opérationnel actuellement conduit depuis mai dernier avec les équipes médicales et soignantes des établissements permet de préciser l’organisation en filières de soins », indique l’ARS dans son communiqué. Ainsi, l’hôpital de Bourbonne-les-Bains sera un hôpital de proximité, et comprendra le centre départemental de médecine physique et de réadaptation, avec 20 lits supplémentaires, et un service de médecine générale.

Ce qu’il y aura à l’hôpital à Langres

Quant à l’hôpital de Langres, il sera, rappelle l’ARS, « un hôpital de proximité qui proposera des consultations avancées pour toutes les spécialités médicales. Il disposera d’un service de médecine générale et d’un court séjour gériatrique pour renforcer l’accès aux soins des personnes âgées. Le service d’urgences sera maintenu et sécurisé avec un SMUR 7 jours/7. Le centre de périnatalité facilitera le suivi de grossesse et les prises en charge post-partum pour les parturientes, à proximité de leur lieu de vie. Grâce également aux services de rééducation physique, de radiologie avec IRM et scanner et au centre de prélèvement et la biologie délocalisée, il proposera une offre de santé globale à la population, en articulation avec la médecine de ville », détaille l’agence régionale de santé.

A Chaumont, l’offre chirurgicale confortée

Comme annoncé depuis plusieurs mois, la chirurgie et plus globalement le plateau technique seront installés à Chaumont.

L’ARS passe ensuite à l’hôpital de Chaumont. Il est appelé à devenir un hôpital spécialisé de recours pour le territoire. Il proposera des consultations de médecine dans l’ensemble des spécialités. « La maternité et les services de gynécologie, de pédiatrie et de néonatologie se poursuivront. Les urgences (SAMU, SMUR 7 jours/7) seront sécurisées grâce à un fonctionnement intégré. Le service de gériatrie et le plateau de rééducation physique faciliteront les prises en charge aiguës et les pathologies chroniques de la personne âgée », détaille l’ARS. Le plateau technique chirurgical, obstétrical et de soins intensifs permettra aux habitants du Centre Sud Haute Marne de bénéficier d’actes de pointe dans les principales spécialités chirurgicales, un partenariat durable avec le groupe Elsan permettant de conforter entre autres l’offre chirurgicale. L’hôpital de Chaumont intègrera aussi un plateau d’imagerie médicale (radiologie mammographie, scanner, IRM), et de médecine nucléaire, le laboratoire d’analyse médicale ainsi que la pharmacie territoriale qui desservira Chaumont, Langres et Bourbonne-les-Bains.

Le CHU de Dijon, centre de référence

Le CHU de Dijon sera le centre de référence et de recours pour le territoire du Centre Sud Haute-Marne par exemple pour les cancers du sang, la neurochirurgie ou la chirurgie cardiaque. En complément des consultations avancées sur le territoire et assurées par les spécialistes du CHU, les patients seront pris en charge au CHU jusqu’au moment où leur état de santé et l’évolution de leur maladie permettront un retour en Haute-Marne. Il manque, dans la copie de l’ARS, ce que l’on appelle le capacitaire, à savoir le nombre de lits prévus dans les services. L’offre de soins telle que décrite par l’ARS dans son communiqué ne devrait pas manquer de faire réagir même si le principe de la gradation est acté depuis le début des travaux sur le sujet. L’association Egalité santé, qui organise ce mercredi soir une réunion publique à Foulain, avait mobilisé 6000 personnes à Langres le 23 septembre contre le projet de l’ARS.

Des Urgences à Chaumont et à Langres

Comme actuellement, « toutes les urgences seront reçues à Chaumont et à Langres par les équipes médicales des hôpitaux. » « En fonction de l’état de santé du patient, des compétences et des équipements médicaux disponibles, il sera orienté pour une prise en charge optimale et sécurisée vers Bourbonne-les-Bains, Langres ou Chaumont, ou si nécessaire vers le CHU de Dijon. » Les spécialistes continueront à recevoir et à soigner les patients sur place (par exemple en rhumatologie, pneumologie, cardiologie chirurgie orthopédique ou viscérale…).

Des travaux à Langres avant la fin de l’année

Les opérations préalables au démarrage des travaux de construction des deux hôpitaux neufs à Langres et Chaumont ont débuté cet été avec le lancement, par la direction des hôpitaux, de deux appels d’offres. Ces appels d’offres permettront de retenir les entreprises qui œuvreront à la conception et la réalisation de ces travaux.

L’ARS en dit un peu plus sur ce qu’il y aura dans les hôpitaux de Langres, Bourbonne et Chaumont.

Parallèlement, à Langres, le Conseil départemental mènera d’ici la fin d’année 2023 les travaux préparatoires (démolition, plateformisation des terrains…) de la BSMAT qui accueillera le futur Centre hospitalier ainsi que la future caserne du SDIS.

A l’issue des travaux de conception, intégrant la projection fine des activités et des organisations des futurs établissements, les travaux de construction des nouveaux bâtiments hospitaliers devraient ainsi commencer fin 2025/début 2026. Les travaux s’échelonneront sur 24 à 36 mois pour une ouverture des deux nouveaux hôpitaux à un horizon se situant entre fin 2028 et début 2029. L’ARS rappelle le financement qui est de 140 millions d’euros, mobilisés par l’Etat dans le cadre du Ségur de la santé, par le Conseil Départemental, par le GIP Haute-Marne et par le Conseil régional.

Sur le même sujet...

Ancerville
Don du sang : une collecte dans la moyenne à Ancerville
Santé , Solidarité

Lundi 22 avril, l’EFS (Établissement français du sang) de Nancy est venu à la MJC d’Ancerville pour une collecte. Les prévisions étaient d’une quarantaine de poches et elles se sont(...)

Joinville
La profession d’ostéopathe expliquée à l’IUTL
Santé , Vie quotidienne

Vendredi 19 avril, à l’Auditoire de Joinville, une conférence animée par Nicolas Ollivier, ostéopathe professionnel depuis huit ans, a permis d’éclairer le public de l’IUTL (Institut universitaire des temps Libre),(...)

Fayl-Billot
Une mutuelle communale pour les habitants
Economie , Santé

Samedi 20 avril, une réunion d’information sur la mise en place d’une mutuelle communale a réuni un large public. Parce qu’il est conseillé de souscrire à une assurance complémentaire santé,(...)