Objectif zéro accident la nuit du réveillon
Une quarantaine de gendarmes ont effectué des contrôles routiers pendant la nuit de la Saint-Sylvestre dans le sud de la Haute-Marne. À vocation préventive, le soir. Et plus répressive, toute la nuit.
« S’il on n’a pas d’accident la nuit de la Saint-Sylvestre, on aura rempli notre mission ». Numéro Deux de la brigade de gendarmerie de l’arrondissement de Langres, le capitaine Sébastien Roché le dit tout net : l’inflation d’accidents mortels sur les routes de la Haute-Marne, spécialement fin 2021, hante les militaires. Le soir de la Saint-Sylvestre, à l’heure où nous nous préparons à fêter la nouvelle année en se souhaitant le meilleur, il rejoint d’abord ses hommes sur le rond-point des Tuileries, à Langres.
« Toute la compagnie a un poste de contrôle, dont la vocation est préventive ». Sa seule présence est « dissuasive », la peur du gendarme reste un moyen efficace pour nous rappeler à la prudence au volant. « On préfère être dehors pendant des heures et empêcher des drames ». Dont les gendarmes savent qu’ils sont souvent le résultat d’une vitesse excessive, de la consommation d’alcool, de stupéfiants, autant de facteurs susceptibles en outre de se cumuler.
Enclins au relâchement
Si la température est douce vendredi 31 décembre, l’humidité de l’air rend la chaussée « piégeuse » : elle est glissante. Et puis, si les confinements nous ont rendus souvent « impulsifs », nous témoignons aussi d’ « une forme de désinvolture », nous sommes enclins au relâchement.
Les hommes du Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG), un véhicule banalisé et une patrouille de réservistes renforcent le dispositif, qui, au fil des heures, deviendra plus « répressif ». Le soir et la nuit du réveillon, une quarantaine de gendarmes au total sont déployés sur le sud de la Haute-Marne pour, quoi qu’on en dise, veiller à ce que nous arrivions sans encombre en 2022. Mission accomplie puisqu’il n’y a eu aucun accident corporel. Côté infractions, deux ont été relevées : une conduite en état alcoolique à Langres, une autre, à Dammartin-sur-Meuse, où l’automobiliste roulait conjointement malgré la suspension de son permis.
Fabienne Ausserre
f.ausserre@jhm.fr