Nuits électro, épisode 2 : bonnes vibrations !
Second double-concert pour les Nuits électro jeudi 17 avril à la Chapelle des Jésuites. Cet opus était attendu aussi pour les artistes, réputés sur la scène électro.
Lucie et Clément trépignent ; ils ont hâte d’entendre et de voir Théo Muller annoncé pour la deuxième partie de soirée. « On le connait un peu, on aime ce qu’il fait, on le suit sur les réseaux sociaux et YouTube. » Ainsi parlent les fans, car il en existe aussi pour la musique électronique. Théo Muller se fait un nom et court les festivals, surtout en Bretagne où il a ses attaches.
Depuis les années 1980, la musique électronique a fait du chemin, mais de nouveaux artistes apparaissent sur la scène nationale et internationale. Le goût du public évolue : « On aime les thèmes musicaux plus mélodiques que fut un temps, moins centrés sur les percussions » explique encore Lucie.
« C’est vraiment planant ! »,
C’est égal : Cate Hortl et Theo Muller affichent deux genres très différents, deux « familles », même, de musique électro. La première parie sur une mise en abîme plus vocale, le second sur un son plus massif dont des boucles rythmiques brèves et répétitives.
Ce jeudi soir, Cate Hortl aura eu les faveurs du public : « C’est vraiment planant ! », s’exalte Bastien venu avec quelques amis profiter du concert gratuit. L’artiste, en effet, produit une électro douçâtre et envoûtante pour laquelle les jeux de lumières ajoutent encore de profondeur et de style. On reconnaît dans sa production récente son goût maintes fois affirmé pour les new wave, cold wave, minimal wave et darkwave des années 80. Groovy, pop, la musique de Cate Hortl invite à la danse et la voix est plus présente que chez nombre de ses confrères, même si on est plus proche de talk-over que du chant à proprement parler.
Renaud Busenhard