Nouveautés, travail et ambition au Chaumont Volley-ball 52 pour la saison 2023/2024

Le Chaumont Volley-Ball 52 version 2023-2024 a renoué avec les entraînements, mardi 22 août : à Palestra, sept joueurs étaient réunis sous l’œil attentif du coach Silvano Prandi et du président Bruno Soirfeck.

« Vous êtes dans une grande équipe, un grand club, aux grandes ambitions. » Ce sont en ces mots que Bruno Soirfeck, le président du CVB 52, s’est adressé aux sept joueurs présents pour la reprise des entraînements, à Palestra, mardi 22 août.

Le dirigeant cévébiste garde tout de même la tête froide, avant une saison qui promet d’être très dense. « Aller encore plus loin cette année, ça serait gagner un titre ! Il faut respecter ses adversaires malgré les ambitions, car nos adversaires se sont renforcés (…). Ceci dit, on est une petite ville avec un grand club. Et c’est un apprentissage pour les joueurs venant de grandes métropoles où le volley est anonyme. Il y aura des étapes pour nous, notamment faire mieux en coupe d’Europe. » Quant à l’entraîneur, Silvano Prandi, la quête d’un deuxième titre national ne doit pas être une obsession, mais « une conséquence du travail bien fait. Les résultats, on y pense à la fin de la saison. On se devra d’améliorer la performance physique, peaufiner les individualités et surtout minimiser les erreurs individuelles. Notre premier objectif sera d’atteindre les play-offs. Et ensuite on pensera au titre. »

Cette année, le club préfectoral se retrouvera une nouvelle fois sur trois fronts : celui bien entendu du championnat, mais aussi la coupe de France et la coupe CEV, à défaut de Ligue des champions. Ces trois compétitions se feront avec un groupe tout neuf, dont sept représentants étaient là pour la reprise.

Revenants et nouveaux

En l’occurrence, sous la supervision de Stefano Mascia, l’entraîneur de la réserve, Patrik Indra, Daniel Mcdonnell se sont présentés, ainsi que Tom Liot, Julien Lecat, Sebastian Closter, Joseph Worsley et Théo Durand.

Les cinq derniers cités, interrogés tour à tour, ne sont pas décontenancés par la découverte d’une équipe toute nouvelle. A commencer par le Vosgien Théo Durand, au poste de libéro : « Après une journée, je me sens déjà très bien, surtout dans un club aussi important. Mais je sais que je serai en apprentissage. Je compte apporter ma joie de vivre et mon expérience pour la mettre au service de l’équipe. »

Le réceptionneur/attaquant Julien Lecat, ex-Montpellierain, a quant à lui hâte d’affronter une saison très dense. « Il y aura beaucoup de matches à jouer en peu de temps ! Je suis impatient, car j’ai intégré un groupe très compétitif à Chaumont. Disputer la coupe d’Europe, la coupe de France et le championnat, c’est très excitant. »

L’Américain Joseph Worsley, lui, découvre la France et la première division, avec un club d’envergure nationale. « Chaumont est une équipe très costaude et ce championnat n’a rien à voir avec les autres : la Ligue A est très serrée, tandis qu’ailleurs, on ne distingue que trois, quatre équipes au top… Et j’ai été séduit par le CVB, avec lequel je peux avoir de l’ambition. »

Autre international, le libéro argentin Sebastian Closter se dit « très heureux de retrouver ce club » avec lequel il avait été champion de France, en 2017. « Les souvenirs m’ont fait revenir ici et je redécouvre un club qui s’est beaucoup professionnalisé entretemps. Je dois maintenant apprendre à connaître l’équipe. »

Tom Liot a lui aussi enfilé les couleurs chaumontaises, en remplacement de Cédric Da Silva, en fin de saison dernière. Cette fois, il part pour une saison complète. « C’est une nouvelle équipe et un nouveau club : j’ai vraiment envie qu’on brille tous ensemble et il me tient à cœur d’y contribuer. »

Bastien Dauby

b.dauby@jhm.fr

Silvano Prandi bientôt honoré

Il entame sa 48e saison en tant qu’entraîneur professionnel et jamais il ne s’est arrêté : Silvano Prandi, inamovible coach du CVB, sera bientôt intronisé dans le Hall of Fame de la fédération internationale, situé aux Etats-Unis, dans l’état du Massachussets. C’est dans cet état que le volley-ball est né, en 1895.
L’Italien deviendrait alors le premier entraîneur transalpin à rentrer parmi les légendes de la discipline, aux côtés notamment de ses compatriotes joueurs Lorenzo Bernardi, Andrea Gianni et Julio Velasco. Sans oublier l’ex-président de la fédération française, Paul Libaud. Mais, l’entraîneur cévébiste doit encore choisir s’il ira ou non outre-Atlantique. Pour cause : « cela se produira le jour de notre premier match de la saison, le 21 octobre. » Dur dilemme…