Nouveau nucléaire : Cigéo dans la boucle
Le 10 février, le Président de la République s’exprimait sur le nucléaire annonçant à Belfort la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires existantes, et la construction d’au moins six EPR 2. Quid des déchets ? Le 18 février, le ministère de la transition écologique en parlait dans un rapport.
Programmation pluriannuelle de l’énergie : c’est la PPE 2019-2028. Dans ce cadre, le gouvernement doit exposer ses réflexions. C’est tout l’objet d’un rapport rendu le 18 février par le ministère de la transition écologique. Quelques jours plus tôt, le Président de la République s’exprimait à Belfort sur le nucléaire en France et son avenir annonçant la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires existantes, et la construction d’au moins six EPR 2.
Dans ce contexte, quid des déchets ? Pour l’existant, il y a Cigéo pour les déchets les plus radioactifs. Et pour demain ? Voilà ce que dit le rapport à ce sujet. « Les déchets qui seraient produits par de nouveaux réacteurs de type EPR2 sont similaires à ceux déjà produits par le fonctionnement du parc actuel. Pour les déchets les moins radioactifs, les besoins de stockage d’ores et déjà identifiés, que ce soit en termes de volume ou de capacités radiologiques et physico-chimiques, pour accueillir les déchets du parc existant ne sont pas remis en cause pour une quantité de déchets équivalant au déploiement de six réacteurs EPR2.» Le rapport poursuit sur les déchets les plus raidoactifs.
« Pour les déchets les plus radioactifs (destinés au stockage géologique profond), dans l’hypothèse d’un programme de six réacteurs EPR2, il n’est pas identifié à ce stade d’éléments rédhibitoires à leur accueil dans le centre Cigéo actuellement en cours de développement pour les déchets du parc existant (…)»
A l’Andra, on confirme avoir été sollicité par le Gouvernement pour travailler sur le sujet. L’adaptabilité et la flexibilité de Cigéo ont été étudiés. Les conclusions de l’Andra ont nourri le rapport du ministère.