Nouveau départ en vue pour la clinique François 1er

Avec la vente d’une parcelle officialisée par l’Agglomération, la clinique François 1^er va s’installer dans un tout nouveau bâtiment proche du centre hospitalier, d’ici un an et demi au mieux. De quoi permettre la poursuite de sa croissance.

Lundi 11 avril, le dernier point du conseil d’agglomération de Saint-Dizier, Der et Blaise concernait la cession d’une parcelle du parc d’activité de Référence nord Haute-Marne. Un terrain vierge de 9 000 m², à destination de la clinique François 1^er, appartenant au groupe Pasteur, qui se porte acquéreur. Le montant est fixé à 12 € le mètre carré.

« La Clinique François 1^er est installée au sein de l’hôpital général. Elle ont un espace pour les consultations externes que le groupe Pasteur souhaite développer », contextualise Dominique Laurent, vice-président en charge de la gestion des espaces commerciaux et industriels. Une bonne nouvelle pour le président de l’Agglo, Quentin Brière : « C’est un beau projet porté par la clinique, pour attirer des professionnels de santé. On ne peut que s’en réjouir. »

La vente de cette parcelle a été actée à l’unanimité. De quoi lancer de manière définitive ce projet.

Une croissance à gérer

Une bonne nouvelle, que ce soit pour les patients ou les professionnels de santé. Comme Jacques Delfosse, chirurgien-orthopédiste, l’un des deux instigateurs du projet, avec le docteur Christophe Baillet du groupe Pasteur. Outre la clinique François 1^er, ce dernier regroupe quatre autres établissements (à Essey-lès-Nancy, Epinal, Lunéville et Thionville).

Depuis son arrivée dans les locaux du centre hospitalier en 2017 (voir ci-dessous), la clinique est en pleine croissance. « Nous sommes un centre médical multidisciplinaire », rappelle le docteur Delfosse, directeur de la clinique François 1^er. Chirurgie viscérale, urologique, orthopédique, cancérologique, ophtalmologique, anesthésie réanimation, médecine ORL, gynécologie, rhumatologie, diététique… « Une vingtaine de spécialistes travaillent ici, en plus d’une soixantaine de personnes, entre les cadres, les aides-soignantes, les ASH, les secrétaires… », précise le chirurgien-orthopédiste.

Mais avec le temps, l’aile droite du centre hospitalier commence à devenir exiguë. Une visibilité plutôt réduite au sein du CH, un manque d’espace assez flagrant compte-tenu de la fréquentation, une confidentialité qui est perfectible, l’impossibilité de se développer davantage… De nombreuses raisons pour inciter à voir plus grand.

Le projet

Dans les grandes lignes, le professionnel de santé évoque un bâtiment moderne et spacieux de 1 000 m², « pour améliorer les conditions de travail des professionnels et les conditions d’accueil du patient ». A l’intérieur, il se décomposerait en différentes « thématiques », « pour permettre au patient de mieux comprendre son parcours ». En sachant que toutes les disciplines déjà présentes, le seront également dans les nouveaux locaux, à proximité de l’hôpital. Autour, Jacques Delfosse évoque « un grand parking et des espaces verts ». Avec 9 000 m², la surface de la parcelle permet également « de ne rien se refuser à l’avenir pour nous développer davantage et accueillir d’autres disciplines ». Comme des infirmières libérales, des kinés…

Avec ce nouvel outil, l’ambition est également d’attirer de nouveaux professionnels : « Les spécialistes pourront faire les consultations et les opérations dans de très bonnes conditions. Et puis, ici, on est à la campagne, tout en étant pas très loin des grosses villes, comme Nancy, Reims ou Paris », argumente le docteur Delfosse.

Le total de l’investissement se chiffrerait à 3 millions d’€. Toujours au conditionnel, les travaux pourraient débuter en octobre, pour une livraison d’ici un an et demi.

Louis Vanthournout

l.vanthournout@jhm.fr

Le début d’un nouveau chapitre

L’histoire entre la clinique François 1^er au sein du Centre hospitalier Geneviève-de-Gaulle-Anthonioz, dure depuis quatre ans et demi. Retour en arrière.

Le 31 août 2017, une page se tourne à Saint-Dizier. La clinique François 1^er, installée dans ses locaux situés dans la rue éponyme, déménage. La bâtisse qui doit d’ailleurs se transformer très prochainement en logements sociaux (voir notre édition du 9 février). Trois jours plus tard, c’est dans l’aile droite du Centre hospitalier de Saint-Dizier qu’elle reprend du service. Tout a été prévu. Si l’entrée principale se fait au même endroit que pour l’hôpital général, la clinique est totalement indépendante, avec ses secrétariats, ses salles d’attente, ses bureaux… Tout en profitant d’un plateau technique reconnu pour sa qualité, et une mutualisation de certains services avec le CH : support, logistique, restauration, lingerie…

A cause, ou grâce au développement des spécialités de la clinique, le lien avec le centre hospitalier sera moins fort d’ici fin 2023/début 2024. Le début d’un nouveau chapitre, sans pour autant que le précédent ne se referme totalement.