Nous ne le savions pas
La crise sanitaire est devenue une réalité pour tout le monde. La première vague avait une dimension irréaliste avec le confinement, le printemps, l’approche de l’été et, comme en amour, l’insouciance des premières fois. La deuxième vague est d’autant plus cruelle que les Français ne voulaient pas admettre l’importance de cette crise sanitaire. Aujourd’hui, le virus se rapproche. Chacun connaît une personne touchée ou craint pour un proche dit à risques.
La décision de couvre-feu vient confirmer la gravité de la situation avec une réflexion qui revient sans cesse : « Bénie sois la campagne, loin de tout et surtout des grandes villes » à tel point que la campagne n’ira pas en ville en mars prochain.
Le Salon de l’agriculture est annulé et la convivialité en prend un coup car, après tout, le Salon est, avant tout, un lieu de fête. Son annulation annonce, en plus, qu’il ne faut pas s’attendre à une amélioration avant l’été prochain. La règle des six à table donne un coup de grâce à cette convivialité si chère aux Français. Et que penser de ceux qui ont 20 ans en 2020. L’âge de tous les débordements, de toutes les expériences et de toutes les tentations
A contrario, en se souvenant d’une époque pas si lointaine, cette épidémie rappelle à chacun, malgré nos jérémiades, nos mauvaises humeurs et nos multiples contrariétés que « nous étions des rois. Nous étions des princes et nous ne le savions pas ». Le virus aura, peut-être, ce seul intérêt
Frédéric Thévenin
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