Nos sénateurs y retournent-ils ?
Politique. Les sénateurs, Charles Guené et Bruno Sido, tous deux élus au Sénat en 2001, y retourneront-ils en 2023 ? Ils attendent le mois de mars pour le dire officiellement. Mais certains signes ne trompent pas.
Bruno Sido est prêt à repartir pour un nouveau mandat de sénateur. « En ce moment, on le voit partout, ça ne m’étonne donc pas », commente un observateur de la vie politique locale. Fait est que le sénateur est présent dans quasiment toutes les manifestations publiques locales ces dernières semaines, de la présentation du projet de santé par le Copil égalité santé à Saints-Geosmes début novembre au congrès des maires ruraux à la même époque, à la Saint-Hubert d’Arc-en-Barrois la semaine dernière en passant par le comité de haut niveau sur Cigéo ce jeudi suivi d’une réunion sur le photovoltaïque en préfecture le soir.
Les sénateurs donneront leur réponse en mars
On dirait que Bruno Sido est en campagne. Pas tout à fait car il se positionnera officiellement sur sa candidature « en mars ». En aparté, le sénateur ne cache sa vive envie d’y retourner au motif que les turbulences de la vie politique nationale -et même locale avec l’élection de deux députés RN en juin- exigent calme et stabilité. « On ne sait pas ce que me réserve les mois à venir », confie Bruno Sido. Mais on comprend que si l’avenir lui prête une bonne santé et s’il arrive à convaincre son entourage familial, il y retournera. Mais que fera Charles Guené, lui aussi sénateur de Haute-Marne depuis 2001 ?
Il se murmure depuis plusieurs mois qu’il termine son mandat et arrête. L’intéressé, bien présent aussi sur le terrain, est moins catégorique. Interrogé sur le sujet, Charles Guené dit se poser encore la question et se positionnera « en fonction des événements. » Il reporte sa décision lui aussi au mois de mars.
Qu’ils soient ou non candidats à leur succession, les deux sénateurs LR ne manqueront pas de challengers en septembre 2023 à l’heure du renouvellement de la moitié de la Chambre Haute. Les sénatoriales ont toujours aiguisé les appétits politiques. Les prochaines n’y couperont pas.
C. C.