Non, mais quel cirque à Courcelles !
La neuvième édition du festival de cirque organisé à la Maison de Courcelles a réuni environ 800 spectateurs en deux jours, pour des séances burlesques, musicales, participatives et familiales.
Le festival « C’est le cirque » à Courcelles-sur-Aujon, a tenu sa neuvième édition, les 8 et 9 septembre. Dans le parc de la Maison de Courcelles, organisme reconnu Tiers-lieu, un joyeux cirque s’est installé pour ce premier week-end d’après-rentrée. Un chapiteau rouge, des tentes pour se protéger du soleil, une scène et une décoration faite maison toujours très réussie ont donné au site des airs de fête. Clowns, acrobates, musiciens et autres artistes avaient rendez-vous avec un public familial, vendredi soir, samedi après-midi et samedi soir.
Au total, cinq spectacles et deux concerts ont animé cette rencontre très prisée des habitués mais qui sait aussi trouver un nouveau public. Vendredi en soirée, Akira & le Sabbat, compagnie du territoire, a conquis tous les cœurs, y compris ceux des bénévoles mobilisés pour cet événement devenu incontournable et motivé par la bonne humeur.
Prix libre
« La chaleur est supportable : on exploite les endroits à l’ombre au maximum et le chapiteau est ventilé », observe Mathilde Ortie-Skrodzka, coordinatrice de la manifestation.
En marge des spectacles pour lesquels le prix d’accès est laissé à la libre appréciation des spectateurs, des animations sont proposées. « On y vient en famille ou entre amis, c’est à l’image de l’association, de nos valeurs », reprend l’interlocutrice. Des ateliers coopératifs ont permis de créer une constellation de planètes multicolores ; les enfants ont profité de maquillages, des jeux en bois et du cabinet… de patato-thérapie !
Quelque peu voyante, Mademoiselle Touche a assuré le fil rouge et l’animation entre les spectacles, histoire de rappeler que c’est bien tout le temps le cirque durant le festival !
En cuisine, l’équipe s’est activée à la préparation d’un rougaille-saucisse avec des produits locaux (et de l’épeautre à la place du riz). Côté buvette, une cuvée spéciale de La Lingonne proposait de déguster « la trappeuse », en clin d’œil au camp des trappeurs où les enfants accueillis en colo construisent les cabanes de leurs rêves.
Encore et une belle édition qui se referme avec environ 800 spectateurs.
S. C. S.
s.chapron@jhm.fr