Nogent dans le rétro : histoire de chaussures…
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Bien chaussé, Philippe Savouret a de nouveau arpenté les rues pour partir à la recherche des indispensables cordonniers et chausseurs.
Les cordonniers étaient des métiers courants loin de toute société de gaspillage. Une paire de chaussures devait durer. Parmi les peu de traces de ces cordonniers, on retrouve : Jean-Claude Dufour, rue du Crêt (ville basse), M.Geoffroy, rue de Lattre (à côté de la boulangerie Tresse), M. Huguenin, rue Saint-Jean et M. Jolly, rue Malaingre.
On pourra se souvenir de M. Fendeleur dans la ville basse et de M. Cottenet à gauche de chez Kennel, rue de Lattre. On aperçoit sa trace sur une photo de carnaval. On peut ranger dans cette catégorie ceux qui travaillaient le cuir, comme l’indique une facture mentionnant le sellier bourrelier M. Caillet en 1900.
Côté chausseur, ils ne sont pas légions ; il y a surtout l’emblématique maison Kennel rue de Lattre. Celle-ci date de 1948 (succédant à un coiffeur). On se souvient bien d’André Kennel, aidé de son épouse et ses enfants. Il faisait même des tournées comme beaucoup de commerçants. Sa fille Pascale a agrandi le magasin, et continue afin que chacun trouve chaussure à son pied.
Comme évoqué dans une précédente édition, Guy Melin, dans son BHV, proposait des chaussures. Mais c’est surtout Jocelyne (Dubois) en créant le pressing le 2 décembre 1967 dans cet ex-BHV, qui avait développé un rayon chaussures et un rayon maroquinerie. Le magasin modernisé en 1973 s’arrêta fin des années 1990 (repris depuis par la Caisse d’épargne en 2000).