Nicolas Lacroix : « le GIP est le partenaire privilégié du Département »
Élu vendredi matin président du GIP par ses pairs à Chaumont, le président du Conseil départemental a insisté ensuite devant la presse sur le partenariat privilégié qui doit exister entre les deux entités. La désignation de Nicolas Lacroix est tout sauf une surprise. Les choses étaient prévues de longue date. La démission de Bruno Sido n’a fait que les précipiter de quelques semaines. Cette double casquette est aussi cohérente : depuis la La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe), le président du Conseil départemental a théoriquement perdu la compétence économique, c’est-à-dire le bras armé de toute politique. La présidence du GIP arme son autre bras.
Avec assis à sa droite l’emblématique Jean Masson, directeur du GIP, il a ainsi rappelé la mission première de l’organisme, « outils d’aménagement du territoire qui porte des projets structurants sur des mandatures complètes ». Le GIP soutient l’économie, sauve ou crée des emplois (ex. Lisi Forges de Bologne) et participe aux investissements des territoires (ex. Palestra).
« On sera un acteur important dans une situation économique dégradée », a prévenu Nicolas Lacroix. Il entend inscrire son action dans la dynamique passée, « avec des idées peut-être un peu différentes, mais sans bouleverser les grandes orientations ».
Le GIP est la structure gérant les fonds d’accompagnement du projet Cigéo de centre de stockage de déchets nucléaires à Bure-Saudron. Les recettes annuelles pour la Haute-Marne sont de 28,7 M€ provenant des taxes payées par les industriels ayant produit des déchets radioactifs à vie longue (soit EDF 78 %, le CEA 17 % et Orano 5 %).