Nicolas Crus à la barre de l’ECAC

Joueur pendant 20 ans à l’ECAC et revenu au club depuis six mois, Nicolas Crus est le nouveau président de l’ECAC rugby à à la suite de l’assemblée générale qui s’est tenue le 26 novembre dernier. Une élection que conteste l’ancien comité directeur.

Il faut remonter à l’année 2018 pour retrouver trace de la dernière assemblée générale du club de l’ECAC. Une petite éternité même s’il est vrai que le Covid 19 est passé par là.

Le samedi 26 novembre dernier, au stade Daniel-Louis, le club de rugby préfectoral, fort de plus d’une centaine de licenciés, a tenu son assemblée depuis quatre ans, afin de valider les rapports moraux et financiers et constituer un nouveau comité directeur.

En effet, le désormais ancien président, Bruno Caille, aux affaires depuis 2012, ainsi que son secrétaire Xavier Rippol et son trésorier Cédric Viennot avaient décidé de passer la main et ne souhaitaient pas se représenter. D’où la constitution d’un nouveau comité directeur avec douze place vacantes pour onze candidats qui ses ont dévoilé lors de la réunion.

Revenu au club depuis six mois, Nicolas Crus, qui a occupé le poste d’arrière sous les couleurs chaumontaises en seniors et joueur pendant 20 ans au sein du club préfectoral, était le seul candidat à la succession de Bruno Caille.

C’est fort logiquement qu’il était donc élu à la tête de l’institution ECAC rugby. Le Bureau directeur nouvellement constitué se dotait de trois vice-présidents chacun en charge d’une catégorie : à savoir Angeline Thévenin (pour l’école de rugby), Maxime Jeanpierre (rugby à V) et Sylvain Collot (pour l’équipe seniors).

Xavier Rippol (secrétaire) et Cédric Viennot (trésorier) étaient relayés dans leurs fonctions par Laetitia Cler et Céline Jeanpierre.

Une élection contestée par l’ancienne équipe dirigeante comme le souligne Nicolas Crus. « L’ancienne équipe conteste la façon de faire et le vote et nous met des bâtons dans les roues ». Cela se traduit par le fait que Nicolas Crus et son comité directeur ne disposent pas des droits présidentiels pour accéder à Ovalie, le service informatique permettant notamment de gérer le club par rapport aux affiliations.

« On a commencé de travailler mais sans les droits présidentiels, on ne peut rien faire. Il faut que la ligue Grand Est et la Fédération française (empêtrée dans plusieurs affaires dont la dernière en date qui vise Sébastien Chabal soupçonné de faire partie d’un trafic illégal de billets en marge de l’organisation de la coupe du monde) se bougent pour que l’on puisse travailler. Nous sommes partis sur un nouveau cycle. On souhaite donner plus de vie démocratique au club. »

Depuis l’assemblée générale du 26 novembre dernier, rien n’a bougé et le club préfectoral se retrouve quelque peu dans une impasse pour l’instant.

Romain Randoing