Nécrologie : Thérèse Gourbeyre, doyenne du village

C’est devant une assemblée nombreuse, émue et recueillie qu’ont eu lieu, mardi 22 novembre, les obsèques de Thérèse Gourbeyre, en l’église de Guyonvelle, décédée samedi 19 novembre, à l’âge de 100 ans.

Thérèse née Varinot, le 1^er septembre 1922, à Vaux-la-Douce, dans la ferme du Champ-Rotard, où ses parents Louise et Ernest étaient agriculteurs. Elle a été scolarisée à l’école de Guyonvelle, puis est partie à Nancy pour apprendre la coiffure. Malheureusement, la guerre est arrivée, elle a dû revenir à Guyonvelle, chez ses parents.

Elle s’est mariée avec Pierre Gourbeyre, le 1^er septembre 1945. De leur heureuse union sont nés Sylvette, en 1947, et Hervé, en 1950, mais décédé bien trop jeune, à 19 ans.

La famille s’est ensuite agrandie avec les petits-enfants, Éric, marié à Delphine et qui a eu deux enfants, Ellori et Justine, mais aussi Julien, en couple avec Sophie et qui a également eu deux enfants, Joshua et Abigaël. Thérèse chérissait autant ses arrière-petits-enfants qu’eux l’adoraient. Elle a ressenti un immense chagrin lorsque Pierre est décédé, en mars 2000.

Pierre a travaillé à la SNCF-CNC, après avoir fait ses débuts à Vesoul, il a été muté en région parisienne, en 1951, où toute la famille s’est installée. Thérèse a ouvert un commerce, “La Laiterie parisienne”, qu’elle a tenu jusqu’en 1969. Un métier bien difficile. Ensuite, elle a travaillé, jusqu’à la retraite, dans un laboratoire de produits destinés à la boulangerie-pâtisserie.

En 1982, l’heure de la retraite a sonné et c’est à Guyonvelle qu’ils sont revenus non pour se reposer, mais, au contraire, rendre service aux autres. En effet, ils ont créé le club des Maprelles, qui a su réunir toutes les générations du village et des environs, sans compter le bénévolat pour la Ligue contre le cancer, et les droits des Anciens Combattants ainsi que leurs œuvres.

Thérèse aimait sa maison, ses fleurs, son jardin, sa vigne, son crochet, et surtout, réunir toute la famille dans sa maison où elle la gâtait entre autres par son excellente cuisine.

Tous, famille et amis, nous garderons le souvenir d’une femme visionnaire, dotée d’une grande force de caractère, d’un grand courage, d’une immense bienveillance.

À toute sa famille, nous présentons nos condoléances.