Nécrologie : Suzanne Bidaux
Suzanne Bidaux, née Guichard le 31 mai 1931 s’est éteinte paisiblement à son domicile mardi 25 janvier. Aînée de sept enfants, elle avait suivi ses parents, scieurs de long, installés dans les bois à Rouville. Elle est arrivée une première fois à Coupray en 1944 où elle fréquentait la classe avec ses deux frères. La famille estensuite partie à Châteauvillain puis en 1946, à Dinteville où ses parents étaient employés de scierie.
C’est là qu’elle a rencontré Serge-Régis Bidaux, agriculteur, devenu son mari le 20 février 1950. De l’union du jeune couple sont nés neuf enfants, Marie-Claude, Jean-Pierre, Serge, (emporté par la rivière à 2 ans en laissant un grand chagrin tout comme Claude décédé à 40 ans en 2002 ainsi qu’une petite fille décédée à la naissance). Christine, Gilles, Pascale et Valérie ont complété la fratrie.
En 1958, la création de la scierie paternelle à Coupray et le travail en famille ont conduit à un second retour. Maman attentive aux résultats scolaires c’est afin de faciliter les études de l’aînée que, de 1963 à 1977, avec Serge-Régis devenu maçon, le couple était parti s’installer en Côte-d’Or, à Velars-sur-Ouche puis à Chenôve. Courageuse, habile et avenante, Suzanne savait gérer et a exercé parallèlement à l’éducation des enfants, plusieurs activités dont serveuse dans un café, à la cantine scolaire ainsi que des ménages dans un centre aéré.
Le troisième et définitif retour au village s’est fait en 1977. Les époux ont repris leur emploi à la scierie, jusqu’à l’heure de la retraite en 1993. Façonnage du bois, jardinage, visites des enfants dispersés et accueil des petits-enfants durant les vacances scolaires étaient les joies partagées par le couple.
Après le décès de son mari en 2014 et jusqu’en 2019 où avait été détectée une faiblesse cardiaque, Suzanne a continué de jardiner. Elle aimait cultiver les fleurs, en fabriquer au crochet et s’était adaptée aux nouvelles technologies qui lui permettaient de garder le contact permanent avec les siens, classant méticuleusement les photos de ses dix-sept petits-enfants et d’autant d’arrière-petits-enfants.
Avec des voisins bienveillants et quatre frères et sœurs présents au village, dont “les petits”, Louis et Pierrette comme elle les nommait, qui la visitaient matin et soir, Suzanne ne connaissait pas la solitude. Ses obsèques religieuses seront célébrées vendredi 28 janvier, à Coupray.
A sa grande famille, nous adressons nos condoléances.