Nécrologie : Nicole Meuret

C’est avec émotion que les villageois sont venus rendre un dernier hommage à Nicole Meuret, mardi 27 juin.

La cérémonie a été célébrée par le père Auvigne en l’église de Leffonds. Nicole s’en est allée, victime d’un AVC, le 21 juin, jour anniversaire de sa naissance, à l’âge de 81 ans.

Née à Langres, elle était la fille de Roger Cousin et de Clotilde Gallion. Elle était la sœur de Colette Denis. Elle a suivi sa scolarité à l’école de Leffonds, puis à l’école ménagère de Montigny-le-Roi. Elle avait d’ailleurs gardé quelques contacts avec des camarades avec qui elle avait partagé ces années d’école ménagère.

Elle a épousé Raymond Meuret qui était gendarme et qu’elle devait suivre selon son affectation. Ils sont surtout restés à Thionville, puis à Toul pour ne pas déstabiliser Christine, née avec un handicap. Le couple a eu trois enfants, Robert, Christine et Corinne, et deux petits-enfants, Michaël et Jérémy qui venaient souvent en vacances à Leffonds.

En 1990, le couple est revenu s’installer à Leffonds, dans la maison familiale.

En 2000, Raymond est décédé et Nicole a dû faire face aux difficultés que lui posait Christine. Elle aimait la promener et à chaque halte, Nicole aimait bavarder, partager un peu de son quotidien et “Kiki”, ainsi était surnommée sa fille, s’impatientait lorsque les échanges se prolongeaient. Elles aimaient toutes deux partager une place assise sur le mur de devant de la dernière maison du village, et bien souvent elle partageait un brin de causette avec les propriétaires, ou les personnes de passage. Mais arrive le temps où “Kiki” marchait plus vite que sa maman qui avait de gros problèmes vasculaires depuis 1992.

Ces difficultés de mouvement ont alors engendré le placement de sa fille dans une maison spécialisée.

Nicole aimait jardiner, surtout entretenir ses fleurs. Sa première occupation, au lever, avant même de prendre son petit-déjeuner, c’était de lire son journal. Elle aimait faire des mots mêlés, jouer au Scrabble avec sa belle-sœur, Denise, sa voisine, Michèle et même seule quelquefois. Elle aimait cuisiner, bonne pâtissière, elle aimait aussi respecter certaines traditions d’antan, escargots à Noël, tuiles aux amandes, la fabrication de confitures. La télévision, les séries comme “Plus Belle la vie” animait ses soirées. La vie, avec ses ennuis de santé, entre autres, ne l’a pas toujours épargnée, mais jamais personne ne l’a entendue se plaindre.

A sa famille, nous adressons nos condoléances.