Nécrologie : Monique Richez
Les habitants d’Andelot et des villages voisins n’ont pas oublié Monique Richez. Elle a vécu une vingtaine d’années à Andelot-Blancheville, laissant l’image d’une personne bienveillante, s’impliquant dans de très nombreux domaines. Elle s’est éteinte à l’hôpital de Joinville, jeudi 27 janvier. Il a été procédé à sa crémation, mercredi 2 février, à Thiéblemont-Farémont (Marne).
Monique Richez était née le 17 mars 1928, à Paris (XIIe). Elle a effectué ses études secondaires et supérieures à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne). Elle a obtenu une licence de sciences à la Faculté des sciences de Paris. Elle a habité dans la capitale, travaillant dans différents laboratoires. Puis, elle a été assistante d’un professeur à la Sorbonne. En 1974, elle a présenté une thèse, devenant docteur ès sciences naturelles en physiologie végétale. Elle a été maître de conférences à la Faculté de sciences Jussieu à Paris, pratiquant la recherche et l’enseignement.
En 1989, elle a pris sa retraite et a rejoint la maison familiale à Andelot où vivait encore son père.
Elle s’est investie auprès des retraités à la CFDT de Chaumont ; auprès du Comité catholique contre la faim et pour le développement CCFD/Terre solidaire de Chaumont, animant de nombreuses séances, par exemple à Andelot, à Rimaucourt. Elle fut membre du conseil municipal. Durant de très nombreuses années, toujours en tant que bénévole, elle a œuvré auprès du Syndicat d’initiative des Trois-Vallées (qui n’existe plus). Elle fut également l’un des piliers de l’Association culturelle d’Andelot. Elle a aussi apporté une très large contribution à la paroisse Saint-Martin, y tenant les comptes. « Ce qui n’était pas une mince affaire », a souligné, fort justement, un membre de l’équipe paroissiale. Généreuse, elle savait donner à autrui. Elle était aussi modeste. « Jamais, elle ne faisait état de son parcours professionnel antérieur », confiait une personne qui l’a bien connue.
En 2010, elle est partie habiter à Joinville. Huit ans plus tard, elle a été admise à l’Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de cette commune. A 90 ans, son désir de servir restait intact, par exemple en continuant d’apporter son concours à la paroisse Saint-Martin. Elle aimait gâter les soignants de l’Ehpad. Elle a su donner d’elle-même tant que ses forces le lui ont permis. Elle souhaitait donner son corps à la Faculté des sciences de Reims. Cette volonté n’a pu être respectée car elle avait été contaminée par la Covid-19.
A ses proches, parmi lesquels ses frères, François et Jean-Michel, nous présentons nos condoléances.