Nécrologie : Michel Chauvot

Michel Chauvot nous a quittés le 30 janvier, laissant sa famille dans la peine.

Michel Chauvot a vu le jour le 15 mars 1936 à Marseille mais a passé l’essentiel de son existence en Haute-Marne, il était l’aîné d’une fratrie de deux enfants.

Pendant son enfance et son adolescence il a pratiqué le basket, l’une de ses passions avec le vélo, effectuant des randonnées à Nancy ou Dijon avec des amis. Le 30 septembre 1953, apprenti à la SNCF, il a obtenu son diplôme d’ajusteur et intégré le dépôt de Chaumont.

De 1956 à 1958, il est appelé sous les drapeaux et a exercé en tant que maître chien en France puis au Maroc où il s’est lié d’amitié avec un autre combattant originaire de Villeneuve-d’Allier en Haute-Loire.

C’est par son intermédiaire que Michel Chauvot a été mis en relation avec Renée Jarlier par correspondance, puis ils se sont rencontrés lors d’une permission alors qu’il était chez son ami.

Après son retour à la vie civile, ils se sont mariés le 3 janvier 1959, le couple a habité à Chaumont avant d’emménager à Buxières-lès-Villiers en 1968, dans la maison tout juste construite.

Trois enfants sont venus agrandir le cercle familial : Daniel en 1960, Yannick en 1962 et Véronique en 1969, lesquels leur donneront quatre petites-filles : Sonia et Alexandra, filles de Daniel, Camille et Ninon, filles de Véronique.

A son retour de l’armée, Michel Chauvot retrouve la SNCF et est nommé chauffeur sur des machines à vapeur avant de devenir mécanicien en 1963. Il conduira des trains de voyageurs sur la ligne Paris-Bâle jusqu’à l’heure de la retraite en 1986.

Michel Chauvot pratiquait la chasse, il fut président fondateur de la société de chasse locale.

Il s’adonnait aussi à la pêche et au jardinage, s’occupait de ses chiens et chats et aimait les choses simples de la vie telles les promenades dans les bois, l’odeur de la pluie sur la terre chaude l’été, les parties de cartes entre amis.

En 2017, Michel Chauvot a eu la douleur de perdre son second fils Yannick, puis l’an dernier son épouse.

Son état de santé s’est dégradé et il s’est éteint le 30 janvier à l’hôpital. Ses obsèques ont été célébrées le 2 février, au cimetière de Buxières.

A sa famille, nous présentons nos condoléances.