Nécrologie : Marie-Pierre Tainturier
C’est avec émotion que les habitants de Rançonnières ont accompagné mercredi 21 décembre une des leurs à sa dernière demeure.
Marie-Pierre Tainturier est née le 3 juin 1950, à Vesoul, dans le foyer de Marie-Antoinette et Pierre Jaugey de Chalindrey, la quatrième d’une fratrie de six enfants, l’aînée de ses deux dernières sœurs. Discrète, sage, plutôt facile à vivre, dès toute petite, elle a poursuivi sa scolarité sans encombre et s’est dirigée vers une carrière d’infirmière. Mais l’amour l’a rattrapé et a bouleversé ses projets quand elle a rencontré Claude lors d’une communion à Rançonnières. Ils se sont mariés en 1970.
Marie-Pierre épaulait Claude à la ferme familiale, elle s’investissait notamment dans la maternité de la porcherie, mettant à profit ses connaissances médicales.
De leur union sont nés Nicolas en 1972, Guillaume en 1973 et Elise en 1978, puis six petits-enfants sont venus la combler de bonheur. Passionnée par son métier d’agricultrice, attentive à ses proches, disponible, positive, Marie-Pierre s’adaptait à toutes les situations et se révélait être un boute-en-train, comme aimaient à dire ses proches. L’arrêt de l’élevage de porcs lui avait laissé un profond traumatisme, mais elle avait terminé sa carrière dans l’entreprise Eurocadre, où, là encore, elle amenait beaucoup de joie. Dynamique, hyperactive, elle a participé à la vie du village tout au long de sa vie, en étant élue au conseil municipal, animatrice de catéchisme, bénévole aux pompiers, et présente sur le territoire à l’ADMR, à la Ligue contre le cancer, au Centre départemental des jeunes agriculteurs et à la Chambre de l’agriculture.
Elle a été également présente aux cotés de sa belle-mère, de sa belle-sœur puis de sa maman lors de leur fin de vie.
A la retraite, elle est restée au service de son prochain, mais elle s’est occupée d’elle aussi en intégrant la chorale des Triolets en 2010 et en participant à des cours d’informatique.
Il y a quatre ans, la maladie est entrée dans son corps, elle a lutté pour continuer à vivre à cent à l’heure. Fatiguée cet été, fragilisée par une chute, le rendez-vous médical du 5 décembre dernier l’a clouée à l’hôpital de Dijon où elle s’est éteinte le 15 décembre, laissant sa famille dans une douleur immense.
Nous adressons à sa famille nos condoléances.