Nécrologie : Louis Herbillon, ancien maire du village
C’est avec tristesse que les habitants du village ont appris le décès de Louis Herbillon, survenu le 19 février.
Né le 22 janvier 1935, à Dammarie-sur-Saux, dans la Meuse, Louis Herbillon y a passé une enfance rude, mais heureuse. Engagé volontaire à 17 ans, il a combattu en Algérie, puis s’est lancé l’année suivante dans une carrière militaire qu’il a poursuivie jusqu’à l’obtention du grade de sergent-chef en 1971. Sous-officier, il a été distingué de la plus haute des décorations : la médaille militaire, pour services exceptionnels rendus à la Défense nationale. Marié à Nicole Prudhomme, originaire de Droyes, il a eu trois enfants, Yannick, Patricia et Pascal et de nombreux petits-enfants.
Retourné à la vie civile, il a pris, en 1971, la direction de différents foyers Sonacotra à Volgenheim, puis à Vitry-le-François, Châlons-en-Champagne et enfin Reims. En 1991, il a pris sa retraite, sans pour autant renoncer à une vie tournée vers les autres. Ainsi, il a été élu conseiller municipal à Volgheim, puis à Vitry-le-François entre 1977 et 1989 avant de devenir maire de Droyes (Rives dervoises) en 1995 jusqu’en 2008. Définitivement installé dans le village de son épouse, il a activement œuvré, comme président de l’association Bien vivre à Droyes, afin de préserver le village d’un projet d’enfouissement d’ordures. Elu très actif, il a travaillé sans relâche pour le développement et la modernisation de sa commune : création d’un lotissement, rénovation de l’école, aménagements de la salle des fêtes.
Depuis quelques années, la santé de Louis Herbillon s’était dégradée le contraignant à une longue hospitalisation. Il était un homme généreux, aimant être utile à son pays, à son village, attentif à sa famille et ses trois enfants. « C’était un “terrien”, un amoureux de la nature, pratiquant la chasse et la pêche. Il aimait son jardin et ses plantes dont il prenait un soin infini. »
Ses obsèques ont été célébrées vendredi 23 février, à Droyes. A sa famille, nous présentons nos condoléances.