Nécrologie : Jean-Pierre Persin

Jean-Pierre Persin est décédé dimanche 26 novembre, à l’hôpital de Joinville. Fils unique de Michel et Hélène Persin, il est né le 24 juillet 1948, à Fronville. Il a fréquenté l’école primaire du village et, après l’obtention du certificat d’études, il a préparé un CAP de mécanicien à Saint-Dizier, puis est entré au garage Duthoit, à Joinville. Il a effectué son service militaire pendant seize mois dans un régiment de parachutistes à Toulouse. A son retour, il a intégré pour quelques années la société des Wagons Foudres, à Joinville, spécialisée dans la démolition et l’entretien des wagons. Il est arrivé ensuite aux établissements de matériaux Merli, à Fronville, où il a passé l’intégralité du reste de sa carrière professionnelle. Lorsque M. et Mme Merli ont pris leur retraite, il est resté à l’exploitation de la centrale à béton, qui a été cédée à la société BGIE, jusqu’à sa retraite à l’âge de 59 ans.

A la fin des années 60, il a rencontré Nicole Mercier, de Doulevant, qu’il a épousée le 19 décembre 1970. De leur union sont nés trois enfants : Céline en 1971, David en 1974 et Frédéric en 1976. Nicole a passé toute sa carrière à l’hôpital de Joinville. Le foyer s’est installé à Fronville dans en 1974-1975 et ne l’a plus quitté. Trois petits-enfants, Arthur, Quentin et Théo ont agrandi la famille. En septembre 1999, Nicole est décédée, et en décembre 2018, Jean-Pierre a eu la douleur de perdre son fils, Frédéric. Malgré les épreuves, il est resté un père et un grand-père joyeux, toujours prêt à rendre service.

A Fronville, de 1975 à 1979, Jean-Pierre et Nicole avaient noué de bonnes relations avec leurs voisins, deux familles laotiennes de réfugiés politiques. Ces familles, ensuite retournées en Thaïlande, ont invité plusieurs fois Jean-Pierre qui a adoré voyager et découvrir les pays d’Asie du Sud-Est. Il aimait la nature, faire ses affouages, cueillir des champignons et des asperges des bois. Il cultivait son jardin et élevait des volailles. Il revoyait ses anciens collègues et partageait avec eux de bons moments. Devant sa maison, il ne manquait pas de converser avec des habitants.

Il y a huit ans, la maladie est arrivée et il l’a combattue de toutes ses forces. Après une période de rémission, elle est réapparue au cours de cet été nécessitant un séjour de quelques mois à l’hôpital mais le mal a eu raison de son courage. C’est entouré de l’affection et des soins attentionnés de Céline, de David et de leur famille qu’il s’est éteint dimanche. Ses obsèques auront lieu ce vendredi 1^er décembre, en l’église de Fronville.

A sa famille, nous présentons nos condoléances.