Nécrologie : Jean-Michel Larcher

Lundi 18 septembre, avec le décès subit à son domicile de Jean-Michel Larcher, la commune a perdu une figure bien sympathique et connue de tous. Jean-Michel était un pur Chevillonnais, né dans la maison familiale rue du Fays, le 13 décembre 1950, il était le dernier d’une fratrie de neufs enfants. A la mort de sa maman en 1981, c’est sa sœur Janie qui l’a hébergé rue du château et il était son sixième enfant comme elle aime à le dire. Malgré son handicap visuel, Jean-Michel fut embauché dès l’âge de 18 ans à la commune de Chevillon par René Rollin maire de l’époque. Travailleur assidu et de fort caractère, il avait pour mission principale l’entretien des trottoirs et caniveaux et c’était toujours en sifflant qu’il poussait le balai, la pelle et la brouette. Il était passionné de vélo et fut membre du club de cyclotourisme de Chevillon dans les années 1970. A sa retraite en 2010, Michel Bozek le maire de l’époque, lui a offert au nom de la municipalité un beau vélo pour qu’il puisse continuer de parcourir cette commune qu’il aimait tant. Jean-Michel s’intéressait à tout : il adorait entendre jouer l’Avant-Garde chevillonnaise et en 2000 il a intégré la société avec le tambourin comme instrument. Il suivait de très près la vie du centre d’intervention des pompiers : les travaux dans les locaux, les nouveaux véhicules et personnels  ; il possédait une collection de 240 véhicules de pompiers miniatures. Il suivait assidûment tous les travaux dans la commune. Surnommé “le légionnaire” car l’armée le passionnait, il était membre sympathisant des anciens combattants d’Algérie et du 4^e régiment de dragons de Mourmelon-le-Grand. En fin d’année, il aimait présenter les calendriers de la musique et les timbres des anciens combattants ainsi que les chocolats de Noël et de Pâques pour le diocèse. Toujours prêt à “tailler la bavette” il passait beaucoup d’heures à discuter avec ses deux amis Bernard et Ronald.

La cérémonie religieuse se déroulera vendredi 22 septembre, en l’église de Chevillon. A sa famille, nous présentons nos condoléances.