Nécrologie : Jean-François Mouchotte

Jeudi 8 juin, Jean-François Mouchotte s’est éteint à l’âge de 69 ans au centre hospitalier de Langres, après avoir combattu, avec courage et dignité, un mal implacable qui le minait depuis 18 mois.

Né le 23 décembre 1953 à Langres, il avait effectué sa scolarité dans la cité thermale puis suivi des études de commerce. Il a d’abord travaillé avec ses parents puis, dans les années 1980, il a repris à son compte, avec son épouse Gisèle, “La Quincaillerie Mouchotte” au célèbre n°56 de la Grande-Rue, l’un des piliers du commerce local depuis des décennies.

Le 20 septembre 1975, il a épousé dans la cité thermale, Gisèle Larmet dont les parents étaient commerçants en confection. De leur union sont nés deux garçons : Benjamin, commerçant en quincaillerie au magasin “Brico Pro” local, et Alexandre, producteur à Los Angeles (Etats-Unis).

Visionnaire, son sens aigu du commerce et son professionnalisme lui ont permis de développer l’entreprise, ayant vite compris que s’il voulait répondre aux besoins de la clientèle, il devait agrandir la surface de vente. Jean-François a pris le risque d’investir et de construire un nouveau magasin sur la zone du Breuil, “Le Brico Pro”. Sa conscience professionnelle et une gestion rigoureuse ont permis à son enseigne d’acquérir des lettres de noblesse, attirant une fidèle clientèle venant aussi des Vosges et de Haute-Saône.

Tout au long de sa vie, il n’a cessé de s’investir à tous niveaux pour donner une image de marque de la cité thermale, à travers le dynamisme du syndicat des commerçants. Ayant eu des mentors à l’image de Jean Frémiot, puis de Jacky Pierre, il a repris dans les années 1985, la présidence de ce syndicat, où il s’impliquait déjà à l’âge de 25 ans, avec des quinzaines commerciales richement dotées, réunissant plus de 70 participants, les animations avec RTS, des défilés de véhicules anciens et des concours d’élégance dans une Grande Rue noire de monde, l’institution de la Foire des Trois-Provinces sur la place du Breuil avec la venue d’artistes à l’image de Linda de Souza, etc.

Lors de ses obsèques célébrées par l’abbé Bruno Efadahy, mercredi 14 juin, dans une église quasiment pleine, le maire, André Noirot, a mis en exergue sa vie publique d’une grande richesse, retraçant son engagement au sein de l’équipe municipale à l’image de son grand-père Maxime ayant siégé de 1953 à 1971 et son papa Hubert, de 1971 à 1983. En 1989, auprès d’André Noirot, il a exercé deux mandats de conseillers de 1989 à 2001 et deux mandats d’adjoints aux Finances de 2001 à 2014, où sa rigueur était reconnue de tous.

Malheureusement, il a eu le grand malheur de perdre subitement son épouse, le 2 avril 2009, à l’âge de 56 ans.

Infatigable, il nourrissait plusieurs passions comme l’aéronautique, pratiquant le vol à moteur et le vol à voile au sein de l’Aéro-club de Damblain (Vosges), la moto, les voyages et les vacances en famille.

A sa famille, nous présentons nos condoléances.