Nécrologie : Jean Baillet, ancien maire
Jean Baillet est décédé le 9 septembre. Né en 1930, et premier d’une fratrie de trois enfants à Choiseul, il a été quelqu’un de bon, effacé et déterminé. Il a eu une enfance heureuse avec des parents stricts et aimants. Après l’école primaire, il s’est dirigé vers l’école agricole de Malroy, pour ensuite travailler à la ferme. La période scolaire fut marquée par la guerre de 1939-1945. Il a effectué son service militaire à Saint-Dizier. A son retour, il a rencontré et fréquenté Nadine, puis est entré à l’école de gendarmerie de Chaumont. Il a épousé Nadine puis est parti pour la guerre d’Algérie. De cette union, sont nés deux enfants, Pascale et Christophe, puis quatre petits-enfants.
La première affectation de Jean Baillet, en tant que gendarme a été au Plessis-Robinson, en région parisienne, avant de rejoindre Châteauvillain et enfin Chaumont.
A l’heure de la retraite, le couple est revenu à Bassoncourt, où il s’est occupé beaucoup de son jardin et des abeilles, mais surtout de la commune, car il a été élu maire et a fait deux mandats.
Nadine faisant partie de la troupe théâtrale des Joyeux Lurons, il l’a suivi avec plaisir en s’occupant des installations de la sono.
Le couple voyageait beaucoup, sans compter les parties de cartes entre amis. Jean Baillet n’a pas été épargné par la maladie, mais l’amour dans son couple l’a aidé.
Hélas, ce sera l’effondrement par la perte de Pascale, sa fille, puis celle de Nadine. Christophe, son fils, Patricia, sa belle-fille et Théo, son petit-fils, lui ont permis de vivre cette dernière année dans l’amour en famille.
Un bel hommage a été rendu à Jean Baillet, ancien maire, par Béatrice Bourg, actuel maire de Bassoncourt, qui a ainsi rappelé les moments forts de son mandat (enfouissement du réseau électrique, amélioration du cadre de vie, réfection de l’intérieur de l’église, entretien du réseau d’eau).
Les obsèques religieuses de Jean Baillet ont été célébrées mardi 13 septembre, en l’église Saint-Barthélemy.
A sa famille, nous adressons nos condoléances.