Nécrologie : Jacques Jourd’heuil
Jacques Jourd’heuil, plus connu sous le prénom de “Jacky” est né le 3 août 1954 au domicile de Max et Suzanne Jourd’heuil. Il était le deuxième d’une fratrie de sept enfants.
Après l’école primaire à Chézeaux, puis le collège de Bourbonne-les-Bains, Jacques Jourd’heuil a poursuivi son cursus scolaire au lycée professionnel Ashton de Chaumont en vue de devenir métallier-serrurier. Il a effectué son service militaire obligatoire aux essences à Langres où il a obtenu son permis poids lourds. Il a alors travaillé en tant que carrossier à l’entreprise Vauthrin de Champigny qui a été reprise, en 1999, par la société Nodimat de Chaumont.
Le 23 août 1975, Jacky et Claudine se sont mariés en l’église de Rougeux. Le couple a eu le bonheur d’accueillir ses trois enfants, Wilfried, Myriam et Karine, et ses six petits-enfants, Maxence, Lucas, Chloë, Victor, Elsa et Sacha.
Jacques Jourd’heuil s’est investi au service de sa commune : au sein du conseil municipal où il a exercé un mandat d’adjoint, et au sein de l’Amicale des marais dont il a assuré la fonction de trésorier durant plusieurs années. Il a aussi été, durant 19 ans, pompier volontaire au centre de secours de Varennes.
Dans son adolescence, Jacques Jourd’heuil aimait faire la fête avec ses amis. Avec Sylvain, son fidèle copain de Chézeaux, il aimait les concours de jeux de cartes, les parties de pétanque et de jeu de quilles. Ses autres plaisirs étaient la cueillette des champignons des prés et des bois. Il était aussi heureux de faire les affouages avec son père avec lequel s’était installée une certaine complicité. Le décès de son père en 1993 a été pour lui un choc qu’il a eu bien du mal à surmonter.
Treize ans plus tard, en 2006, à l’âge de 52 ans, Jacques Jourd’heuil a été reconnu inapte au travail par le médecin du travail. Il n’a jamais accepté cette interdiction de travailler cela d’autant plus que, bien maladroitement, certaines personnes lui disaient qu’il en avait de la chance de ne plus avoir à travailler et qu’il avait désormais la liberté de pouvoir vaquer à ses occupations personnelles. Cette incompréhension a conduit Jacky Jourd’heuil à la dépression, à perdre l’estime de lui. Depuis quelques années, il ne sortait plus guère de chez lui.
Claudine, aidée de ses trois infirmières, a permis à “Jacky” de rester à la maison jusqu’à son hospitalisation au CHU de Dijon où il est décédé le 27 janvier.
Ses obsèques ont été célébrées le 31 janvier, en l’église de Chézeaux. Désormais, Jacky Jourd’heuil repose au cimetière de Chézeaux où sont inhumés ses parents. Nos condoléances à la famille.