Nécrologie : Georgette Martin
Les Bolognais ont appris la disparition de l’une des deux centenaires de la commune, Georgette Martin, à quelques semaines de ses 102 ans.
Née Robert, Georgette, issue d’une famille d’agriculteurs, a vu le jour le 16 avril 1920 à Viéville. Elle faisait partie d’une fratrie de sept enfants. Après l’école primaire, elle est devenue factrice pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle n’a jamais oublié cette période. Il lui arrivait d’en parler d’autant qu’avec sa famille, elle a subi l’exode.
En 1945, elle a épousé Louis Martin, employé à l’Equipement de Bologne, comme agent de travaux. De cette union est né un fils Daniel, qui leur a donné une petite-fille, Valérie. A partir de 1958, Georgette a travaillé comme pontière au service de la navigation à Viéville. Peu avant sa retraite, en 1980, elle a connu la transformation du pont tournant manuel en pont-levis électrique. C’est au cours de cette année 1980 que Georgette et Louis ont décidé de s’installer à Bologne.
Dès son arrivée dans la commune, elle a participé assidûment aux multiples activités du Cercle de l’amitié de Bologne : jeux de cartes tous les mercredis après-midi, repas, thés dansants, voyages organisés. Elle adorait faire la cuisine, voyager, cultiver son potager, ses fleurs, ses roses, faire des mots codés, de la couture et de la tapisserie.
Georgette laisse le souvenir d’une femme au caractère affirmé, avenante. Elle avait le visage toujours souriant.
Fragilisée par son état de santé, elle est rentrée à l’Ephad de l’Osier pourpre de Chaumont en octobre 2020. Elle rythmait chaque jour par des lectures quotidiennes et de la couture. Jusqu’à la fin de ses jours, elle a continué à participer aux différentes activités proposées par les personnels de soins.
Ses obsèques auront lieu vendredi 4 mars. Après la cérémonie religieuse, elle reposera, au cimetière de Bologne, auprès de Louis qu’elle avait perdu en 1998.
A sa famille, nous présentons nos condoléances.