Nécrologie : Georges Bourgeois
Georges Bourgeois est décédé le 18 octobre, à l’âge de 87 ans. Ses obsèques ont été célébrées samedi 22 octobre, en l’église de Pressigny.
Georges Bourgeois est né le 27 février 1935 à Tornay et était le quatrième d’une fratrie de sept enfants. À l’âge de 6 ans, la famille a emménagé à Genevrières, où il a suivi sa scolarité. Puis, à 14 ans, il est arrivé avec ses parents, à Pressigny, où il a travaillé comme agriculteur en 1959, tout en assurant le ramassage scolaire, au volant de son bus. Et ce, pendant des années. Il a fait son service militaire, avant d’être mobilisé pour 32 mois, en Algérie. Cette période de conflit l’a beaucoup marqué et parfois révolté. Quelques années plus tard, il s’est marié avec Édith Chef et le couple a eu cinq enfants : Régis, Christophe, Laurent, Estelle et Sonia, qui ont donné, à Georges, la joie de chérir douze petits-enfants et quatre arrière-petits-enfants. Il a présidé la coopérative laitière, l’association foncière, le syndicat agricole local, contre les ennemis des cultures, et celui des bouilleurs de crus de Pressigny. Il a fait partie du corps des sapeurs-pompiers, durant 34 ans. Dans sa jeunesse, il a fait partie de la troupe de théâtre de Pressigny. Retraité, il était assidu au club local des Tilleuls argentés puis à celui des Rendez-vous de l’amitié de Fayl-Billot. Malgré ses problèmes de santé, pratiquement jusqu’au terme de sa vie, il est resté porte-drapeau, casquette qu’il a depuis son retour d’Algérie, toujours présent aux cérémonies commémoratives, aux monuments aux morts de Pressigny, Poinson-lès-Fayl et Fayl-Billot, ainsi qu’aux obsèques de ses collègues anciens combattants. Soucieux du devoir de mémoire, il a su transmettre le flambeau à Charles et Émeline, ses petits-enfants. Il en était très fier, en disant que « la relève est là ». Amputé d’une jambe et en fauteuil roulant, il a eu la joie de participer au mariage de sa petite-fille, Margaux, évènement qu’il attendait avec impatience, sachant qu’il allait y retrouver sa famille. Cela lui a permis de tenir le coup et de partir en paix, le 18 octobre à l’hôpital de Dijon.
À sa famille, nous présentons nos sincères condoléances.