Nécrologie : Elisabeth Mortier
Elisabeth Mortier a quitté les siens à l’âge de 74 ans. C’était une petite femme ronde de 1,51 m, avec un regard un peu sévère derrière ses lunettes à monture noire. Célibataire, sans enfant, fille unique, elle est née à Joigny le 3 octobre 1948, jolie petite ville de l’Yonne que son papa a représenté dans plusieurs tableaux et d’où sa maman Bernadette était originaire. Elle a grandi entourée de l’affection de ses parents, ses grands-parents et sa famille maternelle.
Son papa enseignait la mécanique dans plusieurs lycées techniques à Joigny, puis à Troyes et Gray. Il a acheté leur maison familiale à Prauthoy qu’il a restaurée lui-même. Son épouse Bernadette avait un emploi de comptable.
Elisabeth a passé un diplôme de comptabilité et a travaillé à la mutualité du boulevard Sévigné à Dijon. Malheureusement, elle a été licenciée et a dû effectuer plusieurs stages de reconversion.
Elle a déménagé six fois sur Dijon puis est venue s’installer à Prauthoy dans la maison de ses parents en 2021. Elle était fière d’avoir réussi son permis et de conduire sa petite voiture, une liberté qu’elle a beaucoup appréciée. Elle a participé à la vie du village au sein du conseil municipal et a ouvert un magasin d’alimentation Grand-Rue en 2003. Elisabeth était passionnée de vide-greniers où elle y passait d’agréables moments, l’occasion pour elle de rencontrer de nombreuses personnes de sa connaissance. Elle se souciait beaucoup des autres, de leur santé, du devenir des enfants. Elle ne se confiait pas, même pour demander de l’aide occasionnelle. Elle était gaie, joyeuse, gentille, très attachante, avec une jolie pointe d’humour, sans aucune critique envers les autres, toujours au courant de l’actualité, passionnée de lecture, de mots fléchés, de jeux de société, avait des amitiés profondes de longue date, ne manquait jamais un repas de famille ou entre amis. Elle aimait rendre service, était ouverte d’esprit.
Un AVC l’a surprise dimanche 21 août, une nouvelle qui a bouleversé tout le monde. Elle a été hospitalisée dans un état grave à Dijon puis à Langres dans un état stationnaire. Le 27 octobre, elle a été transférée à l’Ehpad de Riaucourt en unité de soins de longue durée. Elisabeth s’est endormie le 14 avril, à 9 h 30, après de longs mois de souffrance morale et physique.
Nous présentons à sa famille et à ses proches, nos condoléances.