Nécrologie : Baptiste Boënnec
C’est avec une grande tristesse que les villageois ont appris le décès de Baptiste Boënnec, à l’aube de ses 44 ans, mercredi 19 juillet.
Mardi 25, ils étaient très nombreux à venir lui rendre hommage en l’église de Nogent-le-Haut. Son inhumation s’est déroulée au cimetière de Sarcey.
Il est venu s’installer à Leffonds dans une maison qu’il avait restaurée avec beaucoup de goût. Il était plein d’espoir et plein d’envie.
Il a travaillé en scierie à Foulain à l’entreprise Hurson, puis à l’entreprise Viant à Chaumont où il a rencontré Laura qui est devenue son épouse avec qui il a eu deux petites filles, Clarisse et Roxane.
Ses grandes passions étaient la nature, les bois dont il connaissait toutes les espèces, et surtout l’apiculture, une flamme qu’il partageait avec tout son entourage. Il est intervenu plusieurs fois au sein de l’école pour transmettre ses connaissances en la matière. Il en parlait avec enthousiasme. Les élèves étaient attentifs. Il leur avait tout expliqué sur la vie des abeilles, leur environnement, le rôle d’une ruche avec sa personnalisation, la fabrique du miel.
On sentait que cet homme était habité par sa passion. Il avait le souci du détail mais toujours sans se prendre la tête. Il avait énormément de ruches et les dernières achetées ont été personnalisées par les écoliers. Il était nature, dans ses démarches comme dans ses conversations.
Un homme gentil, d’une allure très calme (tranquille) et de cet adjectif, il en avait fait sa marque de fabrique : “Tranquille comme Baptiste”. Ses pots de miel étaient estampillés ainsi. Il était prêt à rendre service à quiconque.
Il avait un humour décalé parfois, taquin aussi, mais toujours avec un sourire communicatif. Les parents d’élèves le côtoyaient régulièrement lorsqu’il emmenait se deux petites filles à l’école. C’était un moment de partages sur la place, devant la grille.
Puis au fil des mois et des jours, chacun s’est aperçu qu’il venait de moins en moins puis plus du tout. De ses ennuis il n’en avait jamais parlé à l’extérieur.
Il a voulu clarifier ses soucis de santé avec sa famille à qui il a annoncé sa maladie dès qu’il en a eu connaissance. Très discret, il disait toujours : « Moi ça va. » Le destin est cruel, il est parti trop tôt, il avait des projets plein la tête qu’il partageait énormément avec son papa. Les abeilles vont l’accompagner vers un monde sans douleur.
A ses parents, à toute sa famille et ses deux petites filles surtout, nous adressons tout notre soutien et nos condoléances.