Nécrologie : Antoine Clausse
Antoine Clausse est décédé le 16 janvier dans sa 91e année. Il était connu dans le village depuis le tout début des années 50.
Antoine était originaire de Rimaucourt où il a vu le jour le 3 mai 1932. Après l’école primaire, il a fait un apprentissage de boucher à Pont-Sainte-Marie (Aube). Il lui arrivait de se remémorer qu’il parcourait le trajet à vélo, soit bien plus que 200 km aller-retour. Après ces deux ans d’apprentissage, Antoine a changé d’orientation professionnelle et, en 1950, il est venu travailler à Andelot comme ouvrier.
En 1952, il a été appelé sous les drapeaux pendant 18 mois. En 1954, libéré du service militaire, toujours comme ouvrier, il a été employé à Roches-sur-Rognon (aujourd’hui Roches-Bettaincourt).
Le 23 mai 1956, il a été mobilisé et est parti en Algérie pour six mois. Antoine était un ancien combattant, il participait à toutes les cérémonies. Il adhérait à l’association locale des anciens combattants et prisonniers de guerre/combattants d’Algérie, Tunisie, Maroc/opérations extérieures (ACPG/CATM). Parfois, il racontait la belle époque, dans les années 70-80, quand l’association était l’un des phares des fameuses cavalcades, durant lesquelles des anciens combattants se déguisaient en majorettes poilues.
Rendu à la vie civile à la fin de l’année 1956, Antoine est retourné chez son ancien employeur à Roches. En 1958, il a intégré l’entreprise de ses beaux-parents, à Andelot, jusqu’au 31 août 1982, comme chauffeur-livreur. Puis, il a été embauché dans une chaiserie à Liffol-le-Petit jusqu’à sa retraite. En 1958, Antoine a uni sa destinée à celle de Jeannine Lemoult, d’Andelot, qui lui a donné Alain, Eric, Philippe, Marie-Ange, Didier et Hervé. Plusieurs petits-enfants et arrière-petits-enfants faisaient sa joie.
Généreux, serviable, il a été sapeur-pompier volontaire durant une vingtaine d’années à Andelot. C’était un homme d’humeur égale, appréciant le contact humain, les discussions, l’humour. La chasse et surtout la pêche, occupaient une partie de ses loisirs qui comprenaient aussi le jardinage, les affouages,« avec nous », ont précisé ses enfants. Ces derniers conserveront également de lui l’image de la rituelle lecture du journal après le petit-déjeuner.
Le décès de son épouse, en 2021, l’a beaucoup fragilisé. Il s’est éteint, lundi 16 janvier, entouré de ses proches.
Ses obsèques auront lieu samedi 21 janvier. Après la cérémonie religieuse, il reposera auprès de Jeannine, au sein du cimetière d’Andelot.
A sa famille, nous adressons nos condoléances.