Ne pas effacer des mémoires les camps de concentration
La Journée nationale de la déportation est commémorée le dernier dimanche d’avril. Elections présidentielles obligent, sa date a été avancée pour la cité au vendredi 22 avril.
C’est un cortège étoffé qui s’est retrouvé dans le parc de l’hôtel de ville, avec notamment les représentants des associations patriotiques, les porte-drapeaux et les sapeurs-pompiers.
Devant le monument aux morts, Germain Périard, en maître de cérémonie consciencieux, a souligné que cette journée dédiée aux victimes de la déportation était placée sous l’égide de la 37e section de la FNFFAA (Forces françaises d’occupation en Allemagne et Autriche) dont le président départemental est Dominique Besancenot de Bourbonne.
L’intervenant a tenu à mettre en exergue que « de nombreux déportés dont les enfants et adolescents ont subi les atrocités des camps de concentration et d’extermination de l’Allemagne nazie, et qu’au nouveau local, les Bourbonnais ont ces jours sombres au moment de l’arrestation des juifs, victimes de la Shoah et conduits dans le terrible camp d’Auschwitz. Pas un ne reviendra étant tous passés par la chambre à gaz et le four crématoire ». Il a ajouté que « d’autres arrestations de résistantes et résistants ont été la résultante de dénonciations, étant dispersés vers différents camps à travers l’Allemagne et les pays occupés ». Avec ce rappel historique qu’en France occupée, le seul camp de concentration a été le Struthof ouvert le 1er mai 1941, à Natzwiller en Alsace.
Puis, il a lu le message commun des associations de déportés rappelant « qu’il faut encore aujourd’hui, résister à de nouvelles formes de fanatisme et de barbarie ».
Cette manifestation a marqué les esprits par le dépôt de quatre gerbes : la ville de Bourbonne (avec André Noirot, maire et Claude Petiot, conseiller) ; le Conseil départemental (avec Elie Periot, conseiller départemental et le capitaine des pompiers Eric Flamarion) ; le monde combattant (avec Dominique Besancenot, président départemental de la FNFFAA et de Sébastien Desry, président de l’Union nationale des combattants) ; du Souvenir français (avec son président, Germain Périard et Emile Beau, adjointe).