Mystérieuses inscriptions dans le Vallage
Dans son focus du mercredi 5 janvier, l’office de tourisme intercommunal met en lumière de mystérieuses inscriptions sur des façades de maisons, d’églises, de châteaux, des portails.
« Il suffit parfois de lever les yeux pour découvrir, au-dessus d’une fenêtre, d’une porte, d’un portail, des inscriptions qui donnent à réfléchir », écrit l’auteur en soulignant que « dans le Vallage, toute une série d’entre elles peuvent susciter l’intérêt. Et bien des questionnements ».
Car, en latin ou en français, certaines invitent à réfléchir sur le temps qui passe, la vanité de l’existence, donnent des conseils ou des leçons de vie.
D’autres encore renvoient à la devise du propriétaire, rappellent un évènement ou ne sont que de simples graffitis. Plus énigmatiques, il y en a aussi qui seraient dignes d’une enquête à la manière du livre “Da Vinci Code”.
Comme, par exemple, celle portée sur le portail de l’église de Trémilly. Erigé en 1559 (date en chiffres arabes et en chiffres romains), le portail de l’église de Trémilly comporte des lettres entrelacées h V S, ainsi que des mots latins logés dans sept cartouches de l’arc « BEL QUI TRE ORA PRO HIC SIT » qui ont fait couler beaucoup d’encre !
Certains y ont lu « Bellator qui tremit oratione prostratus hic sit », que l’on peut traduire par « que le guerrier qui tremble s’agenouille ici en prières », une interprétation peu flatteuse pour les fidèles du village.
D’autres ont supposé « Belle qui trepide orat prostratus hic sit », « qu’il se porte bien celui qui avec empressement (ou avec crainte) prie agenouillé ici ». Puis il y a cette lecture-ci : « Bellator qui tremilliaci oratur prostector hic sit », « que le guerrier qu’on prie à Trémilly soit le protecteur de ce lieu », une hypothèse plus plausible quand on sait que l’église de Trémilly est dédiée à saint Martin, soldat romain.