Musique électro : quand votre coeur fait boum !
Les Nuits électro de Chaumont ont rebranché les amplis jeudi 11 avril au soir. Deux concerts consécutifs en ont mis plein la vue et plein les oreilles aux spectateurs nombreux.
Pas encore en plein air, mais déjà en pleine transe, le concert électro du printemps proposait deux artistes venus consécutivement donner à entendre et à voir leurs productions de musiques synthétiques.
Spectacle pour les yeux, sortie d’hibernation pour les oreilles, la soirée a tenu ses promesses devant un public de plus de 500 personnes rassemblées dans et autour de la Chapelle des Jésuites. « Verveine » d’abord, « Fasme » ensuite, les deux artistes ont rivalisé de basses, de lumières, de bonnes vibrations.
« Verveine », clairement, est une tisane qui n’incite pas à aller se coucher : ça pulse, ça infuse et la chanteuse fait tomber ses lyrics plaintifs comme des filets d’eau sur des pierres brûlantes. Lancinantes et aériennes, les mélodies s’abîment dans les basses et retournent à la terre. Verveine a tenu 45 minutes de cette prestation complète avant de laisser la place.
Le BPM de Fasme
Quand « Fasme » a pris place, le public en demandait encore, et il en a eu plus ! La foule se pressait et le gros son bien costaud a fait s’agiter le public. Fasme, c’est du lourd, du BPM de métallo. Rythmiques pas là pour rigoler, ça envoie du bois et Fasme s’est emparé de la scène que Verveine s’était contentée d’habiter.
Dans le brouillard des fumigènes et des herbes rares, les spectateurs, pas tous jeunes, étaient ravis : « Ça fait du bien de se retrouver ici. Ça ressemble à un mini festival ! » fait remarquer Mélissa avant d’être happée par la puissante charge des basses envoyées par Fasme.
Les malchanceux qui n’étaient pas là jeudi 11 avril pourront se rattraper jeudi 18, même heure et même endroit, en compagnie cette fois de « Cate Hortl » et « Théo Muller », toujours mis en lumière par Ascidiacea.
Renaud Busenhard