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Mourad, du Vert-Bois à la Place Rouge

Un jour, l’élève de l’école Pierre-Brossolette de Saint-Dizier enflamma la Place Rouge. La vie de Mourad Bouraoui semble tenir de la fiction. Le parcours de ce fan de George Michael défie l’entendement. Adulé en Russie, méconnu du grand public en France, cet artiste revient avec humilité et fierté sur un parcours hors du commun.

Enfant, quel a été votre premier contact avec la musique ?

Mourad : Ce souvenir est très clair, encore aujourd’hui. J’avais huit ans, j’étais scolarisé à l’école Pierre-Brossolette, à Saint-Dizier, et nous avons préparé un spectacle de fin d’année scolaire. J’étais en CE2, préparer ce spectacle m’avait beaucoup plu. J’avais un petit rôle, nous devions également chanter, nous avons répété avant de nous retrouver sur scène, au mois de juin, devant nos parents. Ce souvenir est très présent, j’ai encore aujourd’hui beaucoup de mal à décrire les sentiments qui ont pu me traverser à cet instant. Mes mots sont forts, mais je me suis senti réellement vivant, sur scène, devant des spectateurs.

Suite à cette première expérience, vous engagez-vous dans un apprentissage de la musique ?

Mourad : Absolument pas ! J’ai poursuivi mon cursus scolaire avant que les choses deviennent claires à l’âge de 14 ans. J’entends à la radio le groupe Wham !, George Michael chante et là, dans ma tête, tout est clair, je veux chanter comme lui. J’ai commencé très sérieusement à me projeter, à me dire que je venais de trouver ma voie.

Décidez-vous de prendre des cours de chant ?

Mourad : Non, toujours pas ! En classe de troisième, un groupe se forme au collège, je vois les copains monter sur scène, c’est un nouveau déclic. Une fois au lycée, nous montons un groupe, avec mes amis du quartier, mes amis du Vert Bois. A l’époque, nous écoutions beaucoup de funk, Kool and the Gang, notamment, mais certains membres du groupe écoutaient également The Cure, d’autres du ska ou d’autre styles, je me souviens notamment du batteur qui écoutait Ange et Hubert-Félix Thiéfaine. Nous nous sommes tous retrouvés dans ce projet, nous avons rapidement commencé à composer et j’ai écrit ma première chanson à 16 ans. Là encore, mon souvenir est très précis, cette chanson, nous l’écrivons Chez Suze, le café qui était près du lycée Saint-Exupéry. Nous avons trouvé le nom de notre groupe dans ce café, Série limitée.

Dans votre tête, commencez-vous, jeune amateur que vous êtes à cette époque, à penser vous lancer de façon plus professionnelle dans la musique ?

Mourad : A cette époque, je suis déjà dans les starting-blocks ! Je ne délaisse pas l’école, mais je suis chaque jour envahi par la musique, j’écoute tout ce que je peux écouter, je m’intéresse à de nombreux chanteurs, je me focalise sur le chant. Avec le groupe, nous avons commencé à avoir notre public à Saint-Dizier, notamment parmi les lycéens de Saint-Exupéry. J’ai compris qu’il y avait une forme de pouvoir dans ce que nous faisions le jour où un pion nous a fait rentrer à l’œil à la cantine, quand nous sommes arrivés, nous avons été applaudis par les copains. Ne pas payer le repas du midi, être applaudi, je me suis dit que le truc avait des côtés sympathiques !

Votre rêve prend forme à la fin des années 1980 avec un premier titre diffusé à la radio…

Mourad : Oui, en 1987, un premier titre est diffusé sur FMR, une radio locale. Ce titre avait été enregistré à Bar-le-Duc, chez un passionné. Pour cette première maquette, il a fallu trouver de l’argent, nous nous sommes tournés vers la Ville de Saint-Dizier et le service culturel nous a octroyé 700 francs, pile la somme qu’il nous fallait pour enregistrer. Ce premier morceau s’intitulait Les yeux fermés. A cette époque, les radios libres étaient en vogue, tout le monde écoutait FMR à Saint-Dizier. Nous avons gagné en notoriété, encore aujourd’hui, des Bragards me parlent régulièrement de cette première chanson. S’entendre à la radio était incroyable, j’étais impressionné.

La diffusion de ce titre s’inscrit dans votre progression. Comment êtes-vous par la suite parvenu à passer d’une audience locale à une audience nationale ?

Mourad : Nous avons tous commencé à travailler plus sérieusement, à soigner nos compositions, à choisir nos fringues, à imposer notre style. En 1989, nous faisons notre première télé, sur FR3 avec un nouveau titre, “Reste là”. Présenter nos morceaux était très important à nos yeux, nous avons repris Téléphone ou Kool and the Gang à nos débuts, mais présenter notre musique a tout de suite été notre objectif. Je ne composais pas encore, mais je signais les textes, je n’ai d’ailleurs jamais arrêté puisque j’ai signé l’ensemble des textes de me chansons. Ce premier passage à la télévision a été très important, à l’époque, il y a avait peu de chaînes, beaucoup de personnes regardaient FR3. Nous avons gravi une étape supplémentaire, nous avons commencé à être réellement pris au sérieux. Dans mon esprit, cet enchaînement s’inscrivait dans une suite logique, un cheminement, j’étais déterminé. Les concerts, la radio, la télé, des titres plus aboutis… Quand je réécoute ces premiers titres aujourd’hui, je trouve ça magnifique, mais je prends compte qu’il y avait encore beaucoup de travail à effectuer ! A un niveau régional, nous étions bons, ça pouvait donc passer à la radio et à la télé.

Vous partez ensuite étudier à Nancy…

Mourad : Oui, Sylvain, notre clavier, m’a parlé d’une très bonne école à Nancy, il y a pris des leçons de piano et m’a conseillé un professeur de chant d’un excellent niveau. J’ai donc intégré le Centre musical créatif de Nancy (CMCN), j’ai pu me rendre compte de mon niveau, j’étais à la ramasse, il fallait donc que je travaille. Intégrer cette école m’a permis de côtoyer des passionnés, des musiciens qui étaient toujours en studio et qui donnaient de grands concerts. Je venais de Saint-Dizier, Nancy était une grande ville, les groupes nancéiens étaient très structurés, ils participaient notamment au Printemps de Bourges, la référence à l’époque. J’ai pris conscience que pour réussir, il fallait continuer de travailler, que tout ne serait pas si facile. Je n’avais pas de technique vocale, je chantais juste, ma voix était là, le potentiel était là, mais je n’avais aucune construction vocale. Des ceux années passées à Nancy ont transformé ma personnalité vocale.

En 1994, vous remportez le Trophée de la chanson française…

Mourad : En effet ! Entre temps, je suis parti en Angleterre, le berceau de la musique. J’ai passé huit mois au Royal College of Art de Londres, Georges Michael et de nombreux chanteurs étaient passés par cette école. Je prenais des cours à la carte, je les payais, cet investissement m’a une fois de plus permis de passer une étape supplémentaire. De retour en France, en 1994, Jean-Pierre Duvaux, une référence à Saint-Dizier dans le milieu de la musique, me parle d’un concours de chant, il était très nombreux à l’époque. Il m’a donné une adresse, j’ai envoyé une cassette et nous sommes partis ensemble à Talant, près de Dijon et je gagne. Herbert Léonard présidait ce concours. Je l’ai revu plus tard dans le cadre d’une émission sur France Inter, il se souvenait de moi et nous sommes liés d’amitié.

Cette distinction vous permet d’affirmer vos ambitions…

Mourad : Oui, j’ai commencé à prendre contact avec des producteurs. J’avais sorti un premier album, un quatre titres, mais il était uniquement diffusé en Allemagne. Cet album m’a permis de participer à une tournée organisée par MCM, la chaîne musicale en vogue à l’époque. Cette tournée rassemblait les N°1 de la dance, moi, j’assurais les premières parties. Là, je touchais à quelque chose de concret, j’atteignais un certain niveau, sans producteur, avec de petits moyens. Cette tournée a été incroyable, j’étais seul sur scène, on chantait sur bande à l’époque. J’étais seul, le groupe appartenait au passé. Dans ce groupe, il y avait notamment Fred Chapellier. Quand nous nous croisons, avec le recul, nous nous rendons compte du caractère exceptionnel de ce qui a pu nous arriver.

Vous participez à une cette tournée, mais le chemin est semé d’embûches…

Mourad : Oui, en effet ! En 1996, il y a un coup d’arrêt, je n’arrive pas à trouver de producteur et je décide de monter à Paris. L’émission Sacrée soirée était diffusée sur TF1, cette émission était produite par Glem Production, une société créée par Gérard Louvin. J’avais envoyé une cassette à Glem et on m’a demandé de venir à Paris.

Je garde un excellent souvenir de cette rencontre, je n’étais pas encore prêt, mais les personnes que j’ai pu rencontrer chez Glem ont su le donner encore un peu plus d’envie. « Tu as du talent mon petit gars, mais tu n’es pas prêt, tes chansons ne sont pas à la hauteur ! » J’ai pris une claque, mais j’ai décidé de me servir de ça pour bien m’entourer. J’ai pu rencontrer de nombreuses personnes dans le cadre de cette expérience parisienne, chez NRJ notamment.

En 1999, j’ai rencontré Mario à un casting au Grand Rex. Nous sommes choisis, nous faisons connaissance, nous prenons un appartement ensemble. Il arrive de Belgique, moi j’arrive de Saint-Dizier, ça a tout de suite collé, une belle amitié est née. Nous avons commencé à travailler ensemble, nous épluchions les journaux pour trouver des castings, en parallèle, nous enregistrions ensemble, le soir, dans les locaux de NRJ, quand il n’y avait plus personne, grâce à un Haut-Marnais, Alexander Henon, un mec qui venait d’Eurville qui travaillait pour Rire et Chansons. Ce mec nous a permis de faire de belles choses. Dans le même temps, nous trouvons un casting, un gros casting, à la Plaine Saint-Denis. Des milliers de cassettes avaient été envoyées, 1 000 avaient été retenus, puis 500, puis 250, puis 50. Nous nous sommes retrouvés avec Mario dans les 50 derniers. Nous ne savions pas qui était derrière ce casting, mais nous sentions que c’était du lourd.

Dans le même temps, j’ai été approché par le producteur de Lââm et Anggun, deux artistes au sommet. Ce producteur s’est montré intéressé, Sony Music engagé dans ce projet, ni une, ni deux, je me suis engagé avec lui. Nous avons signé un contrat le 23 janvier 2001. J’ai donc prévenu les organisateurs duc casting de la Plaine Saint-Denis que je n’étais plus disponible. Je suis rentré à Saint-Dizier, j’ai travaillé avec Nasser Chehida, un très grand guitariste et mélodiste, et Mario m’a appelé quelques mois plus tard, il venait d’apprendre que le casting auquel nous avions participé était organisé par TF1. C’était la première Star Academy ! J’étais super heureux pour Mario même si j’étais loin de m’imaginer du succès à venir de la Star Academy.

Votre ami Mario va participer à la Star Academy, de votre côté, vous signez chez Sony Music, le soleil brille et là, patatras…

Mourad : Oui, le 11 septembre 2001, ce séisme… Le choc est tel que Sony Music m’appelle, je rejoins Patrice Marlone à Lille et on m’explique qu’un problème peut se poser avec mon nom. Il ne fallait plus d’artistes avec un nom à consonnance maghrébine.

Le choc a été énorme. Sony me dit qu’il faut attendre, laisser passer l’orage, réfléchir à un autre nom. J’étais déçu, mais je pouvais comprendre. Je travaillais depuis plus d’un an sur mon album, j’ai attendu et puis, un jour, Sony m’a expliqué que ce n’était plus jouable, la direction américaine de Sony avait gelé les projets en lien avec la musique orientale.

Là, c’est un coup dur, un gros coup dur. S’en est suivie une dépression. Rien de méchant, mais j’avais conscience d’être passé à côté de quelque chose de très important, j’avais le sentiment que tout allait s’arrêter pour de bon.

Dans le même temps, Mario passe à la télé tous les soirs, je ne suis ni envieux ni jaloux, Mario est mon ami, je suis ravi pour lui, mais j’ai le sentiment de m’être trompé, d’avoir loupé la dernière marche, d’avoir été attiré par l’appât du gain. J’ai touché le fond, j’avais perdu quelque chose, je ne me sentais pas bien, même vis-à-vis de mes parents. Je suis à Saint-Dizier, il ne se passe plus trop rien, je joue au bowling…

Et puis, preuve qu’il faut toujours y croire, l’espoir est à nouveau de mise…

Mourad : Oui, en effet, il faut toujours y croire. Je venais de m’acheter un ordinateur, j’envoyer des mails, autant de bouteilles à la mer.

Par miracle, par magie, je me demande toujours comment ça a pu arriver, des mails avec un morceau en MP3 sont arrivés en Russie. J’ai reçu un mail en langue anglaise envoyé depuis la Russie, j’ai cru que c’était une blague de mes potes. Et puis, pour moi, la Russie, c’était gris, c’était le communisme, tout l’image qu’un jeune français pouvait avoir de la Russie. Je n’ai donc pas donné suite. Dix jours plus tard, j’ai reçu le même mail, traduit en français. Je me suis dit que c’était peut-être sérieux.

Je n’avais pas d’argent, j’ai été voir ma petite sœur pour lui demander de me payer un billet d’avion pour me rendre à Moscou. J’ai pris l’avion en me disant que j’avais rien à craindre et même à espérer, que si ça n’allait pas, il me suffirait de revenir à Saint-Dizier.

Et là…

Mourad : Oui, la vitesse de la lumière, un enchaînement supersonique ! J’arrive le lundi, le mardi, je fais une première radio, le mercredi, je fais une première télé, je rencontre des personnes de l’ambassade de France et nous organisons avec l’Alliance française (organisation dont l’objectif est de faire rayonner la langue française et la culture française à l’échelle internationale, Ndlr) une grande tournée en Russie. Il y avait entre 30 000 et 40 000 personnes à chaque concert, mes concerts étaient annoncés à la télévision, je vivais quelque chose d’incroyable.

Mon album était prêt, il était basé sur mes compositions, je n’avais donc pas de problèmes liés aux droits, j’ai cartonné, j’ai pris conscience de que pouvait être la notoriété dans un pays comme la Russie. Nous prenions le train, à chaque arrêt, des personnes nous attendaient avec des bouquets de fleurs, même dans les villes où nous ne jouions pas. C’était fou !

Vous triomphez dans un pays alors que vous ne parlez pas russe…

Mourad : Pas un mot ! J’étais également habité par des clichés, les gentils Américains et méchants Russes, petit, je me rappelle qu’en France, on pensait qu’en cas de conflit entre Russes et Américains, en France, nous allions nous retrouver au milieu et essuyer des bombardements.

Je ne connaissais pas ce pays, je suis arrivé avec mes petites certitudes et j’ai découvert un pays à la pointe, un pays où de superbes shows télévisés étaient organisés, je n’ai donc pas fait le malin bien longtemps.

Les Russes aiment la France, les poètes français, les chanteurs français, tout ce qui touche à la France. J’ai eu l’impression qu’on m’avait menti pendant des années, petit, on m’expliquait que des gens ne nous aimaient pas alors qu’ils nous aiment tant ! En France, on ne parlait pas de mon succès, certaines personnes ne me croyaient.

Je suis parvenu à faire venir un journaliste du jhm en Russie. Quand les Bragards ont vu des photographies de concerts avec des dizaines de milliers de spectateurs, ça a été une déflagration, mes parents m’ont appelé, tout le monde parlait de moi à Saint-Dizier, j’étais fier, très fier, Saint-Dizier, c’est là où tout a commencé.

Votre vie a des accents romanesques. Vous triomphez en Russie et vous mettez à rêver de représenter la France dans le cadre de l’Eurovision…

Mourad : Oui, tout débute par un contact avec un journaliste de France 3 Champagne-Ardenne, Stéphane Janeczko. Stéphane, mon copain, m’a prévenu qu’un gros truc était lancé, il m’a donné un contact. La plateforme Myspace venait d’être lancée, j’ai mis des titres en ligne, j’ai vite comptabilisé 500 000 écoutes et j’ai été approché par France 2. J’avais le soutien des Russes, ils encourageaient la France à me retenir comme candidat pour l’Eurovision, un journal grec m’a également apporté son soutien, il se passe donc un vrai truc.

Avec mon ami Nasser, nous nous retrouvons dans les bureaux de France Télévisions et on nous annonce que nous faisons partie des quatre derniers candidats en lice pour représenter la France à l’Eurovision.

A cette occasion, j’apprends que Patricia Kaas est également en lice et là, je me demande ce qu’une artiste comme Patricia Kaas, très connue, peut attendre de l’Eurovision. Patricia Kaas était une star, elle n’avait plus rien à prouver, elle n’était à mon sens pas à sa place. A mes yeux, cette place, c’était pour moi. Au terme de longues tractations, malgré une lettre de soutien de la présidence russe, France Télévisions m’a conseillé de patienter, de laisser sa chance à Patricia Kaas, j’ai accepté, naïvement.

Au final, Patricia Kaas n’était pas prête pour l’Eurovision et elle a eu l’élégance de m’inviter à un de ses concerts au Casino de Paris. Je n’ai pas eu de nouvelles de France Télévisions par la suite. J’avais la chance de faire carrière en France, ça n’a pas pu se faire, je suis connu dans le milieu artistique français, mais le succès, c’est en Russie que j’ai pu l’affirmer avant de partir chanter au Japon ou en Inde.

Je suis également très populaire au Kirghizistan puisqu’il vient de m’être proposé de devenir consul honoraire de ce pays. Mon parcours est assez déconcertant, j’en conviens. Je viens de Saint-Dizier, je ne suis pas connu du grand public en France et le suis en Russie.

Après la chanson, venons-en au cinéma…

Mourad : Je n’étais pas attiré par le cinéma dans le sens où je ne suis pas acteur, mais je me suis lié d’amitié avec Alain Depardieu, le frère de Gérard. Nous avons commencé à collaborer dans le cadre du dernier film de Charles Aznavour. J’ai travaillé en tant que coproducteur et dans le cadre du tournage, le réalisateur m’a fait faire une petite scène. Au fil du temps, je suis devenu très ami avec Samy Naceri, il m’a donc présenté à son grand-frère, Larbi, le scénariste de “La Mentale”, “Banlieue 13” ou “Go Fast”, un excellent acteur également, puisqu’il a notamment joué dans “Nid de Guêpes”. Nous sommes devenus proches et il est venu me voir à Moscou pour me proposer un rôle, un petit rôle. “Six heures” est son premier film en tant que réalisateur, Larbi peut compter sur Samuel Le Bihan, Nadia Farès, son frère également. C’est une première expérience pour moi, une expérience intéressante. Les retours semblent bons, j’ai déjà d’autres propositions et devrait avoir un rôle plus conséquent rapidement, mais apparaître six minutes à l’écran pour un premier rôle est déjà formidable.

Avec le recul, quel regard portez-vous sur ce parcours hors du commun ?

Mourad : Ce parcours est étrange, incroyable… Je suis très lié avec le Premier ministre russe et son épouse, j’ai rencontré Sergueï Lavrov à plusieurs reprises, j’ai chanté devant lui, j’ai été reçu au Kremlin, j’ai chanté sur la Place Rouge et j’en viens à faire du cinéma. Le cinéma, c’est une nouvelle expérience, mais je n’arrête pas la musique, j’ai enregistré un nouvel album en Angleterre et vais bientôt être de retour sur scène.

Propos recueillis par Thomas Bougueliane

NDLR : cette interview a été réalisée avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

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